Lundi dernier (le 9 juin) Martine et moi sommes allés au lac de Gers, un petit plan d'eau niché dans une dépression (la combe de Gers) orientée sud-nord.

Le lac a une forme un peu allongée ; de part et d'autre des 2 "pointes" on trouve des pâtures où vaches et moutons sont amenés à la belle saison, comme c'était le cas en ce début juin.

Sur les côtés, un chemin coincé entre l'eau et la pente permet de faire le tour ou de se rendre soit plus haut en montagne (col Pelouse ou col des Grands Vans) soit de descendre vers Samoëns ou vers Sixt-Fer-à-Cheval.

C'est une randonnée très facile, familiale, plutôt même une balade avec seulement 360 mètres de dénivelé.
Le lac attire de nombreux promeneurs ou randonneurs (qui peuvent atteindre d'autres destinations plus ambitieuses), dont certains profitent du refuge de Gers, de ses dortoirs et de sa restauration.

2 ou 3 chalets privés voient des familles venir pour le week-end alors que 2 plus grandes constructions abritent 2 fermes d'alpage où les vaches venues en estive sont traites matin et soir.
Le lait est stocké dans un conteneur réfrigéré et descendu 1 fois par jour grâce à la piste cahotante qui relie le parking du Pont de Lédedian (d'où nous sommes partis) à la combe.

Pendant la montée qui se fait intégralement dans un bois, quelques échappées offrent des vues sur les sommets environnants.

         1.  au lieu-dit Roux, vue sur la montagne du Criou (gauche et centre) et sur le pic de Tenneverge (2 989 m),
              au-dessus du Cirque du Fer-à-Cheval

         2.  arrivée sur le plat : une jolie vue comme récompense, non ?

         3.  au centre on aperçoit le refuge de Gers et, en diagonale montante encore blanchie, le sentier vers col Pelouse

         4.  sur cette vue prise en me retournant, montagne du Criou et sommets du Fer-à-Cheval semblent dominer la toiture
              des fermes d'alpage

         5.  le refuge (construction la plus à droite) dans son écrin de verdure

         6.  vous y êtes !
              "Au bout du lac" on peut voir le chemin qui monte en lacets puis dans une interminable ligne droite (souvenir
              d'une très chaude journée d'été...)

         le lac par le site de la Vallée du Haut-Giffre et le site du refuge

         à suivre...

Suite et fin de notre randonnée fleurie sous un ciel bleu pas toujours présent en ce moment...

Alors que nous étions au sommet en train d'admirer le paysage, un bruit a attiré notre attention : 2 planeurs sont passés assez bas et ont entrepris des évolutions au-dessus des marcheurs.
Comme lorsqu'on regarde le ski, le ski de fond, ..., ça paraissait faciiiile

En tout cas, les pilotes devaient s'emplir les yeux d'un paysage fabuleux (tout en regardant en l'air !).

Vous pouvez cliquer sur les photos 4 et 5 (comme sur les autres d'ailleurs) pour les voir en plus grand format et constater qui a gagné la course ! (elles sont dans l'ordre des prises, c'est la différence de distance qui rend cet effet).

Nous sommes revenus en passant par "le Petit Môle" (photo n°6), à 1 534 m d'altitude ; vous pouvez voir au gré des photos que la pente est bien réelle.

Sur ce versant exposé au sud, les jonquilles sont encore nombreuses (c'est plus haut que près du parking des Granges !) et donnent un bel aspect à la prairie dont l'herbe est déjà vigoureuse.

1.  Martine se dit "Et si je faisais du stop ?"                              2.    

         3.  comme ça doit être bon de savoir manier cet engin !

4.  allez, encore un effort pour le gratter, le gros n'avion...        5. YES !

         6.  vue vers le Petit Môle

         7.  le Mont-Blanc est dégagé, mais il n'y a pas de jonquilles, alors, on n'y est pas allés...

         8.

         9.  Michèle fait le dahu dans la descente...

         10.  notre retour s'effectuera dans ces sapins avant de retrouver vers la gauche une partie de l'itinéraire de l'aller.
                Un dernier coup d'oeil sur le paysage...

Nous sommes repartis après notre pause casse-croûte faite sur le versant est abrité : s'il est préférable en général de ne pas manger "au pied de la côte" mais plutôt à l'arrivée, nous avons voulu éviter le vent qui ne manquera pas de souffler assez fort au sommet.

La neige a disparu il y a peu de temps, l'herbe n'est pas encore reverdie et les couleurs ne sont pas top : ça viendra, c'est
la montagne à la sortie de l'hiver !

         1.  ça ne paraît pas, mais il nous reste 280 m de dénivelé à grimper, pour digérer...

         2.  le Môle est le sommet de gauche ; la croix est à 1 861 m, soit 2 m plus bas. On devine la trace d'un autre sentier
              venant de la gauche (Petit Môle et Ayse)

                                           3.  vue vers Cluses ; des promeneurs ont posé un bouquet de jonquilles

         4.  vue vers la vallée du Giffre (au pied de la croix) et Cluses en bas à droite ; à gauche de la croix, le Marcelly
              (sans neige), sur la droite la montagne de Criou, et plus à droite le Mont-Buet avant le massif du Mont-Blanc

         5.  entre la croix et le Môle, cette "banquette" de neige où il ne ferait certainement pas bon s'asseoir : au-dessous,
              la marche est haute ! 

                                           6.  vue inverse prise plus près du Môle même

         à suivre...