Pendant la descente après le repas, le ciel était toujours inégal, sombre et menaçant par endroits, bleu et laissant passer le soleil dans d'autres secteurs ; même si on préfère les rayons du soleil, tant qu'il n'y a pas de pluie...

Nous avons croisé un vacher - accompagné de son chien - qui montait la pente à une vitesse impressionnante ; il devait être équipé comme les ordinateurs récents : 4 coeurs (et 2 fois plus de poumons, pour faire bonne mesure !).

Juste avant le col de la Basse, nous avons obliqué à gauche (vers le nord-ouest) pour passer par les Pâquis et effectuer le retour au col de l'Encrenaz par un mélange de bois et de prairies : une fin de balade très sympa que nous devons à Alain !

          1.  descente sur l'arête pour profiter du paysage, que Michèle met en boîte  :-)

          2.  vue vers l'est (Roc de Tavaneuse et pointe de Nantaux ?)

3.  le lys (martagon) brisé                                                      4.  je l'ai déjà écrit : je trouve que ces panneaux d'infor-
     (par analogie au film sorti en 1919)                                         mation sont bien faits et renseignent parfaitement.
                                                                                                 Merci à ceux qui les fabriquent et à ceux qui les posent.

          5.  angélique des bois (photo assombrie sans modification des couleurs)

          6.  la même vue de dessous : beau parapluie !

Début août, nous sommes allés à 5 au col Ratti, situé au bas du flanc est du Roc d'Enfer, à quelques kilomètres des Gets et de Morzine.

Nous sommes partis du col de l'Encrenaz (1 433 m) pour aller plein nord, passer par le col de la Basse et arriver sans problème au col et à la pointe Ratti (1 923 m).

D'en haut, la vue porte loin (lac de Montriond, hauteurs de Morzine) malgré le temps qui se couvrait.

C'est une destination praticable en hiver en prenant soin de faire l'aller et le retour par ce trajet, sans s'approcher des pentes de la pointe de Replan (risques d'avalanche).

          1.  la pointe de Chalune en arrière d'un écran de linaigrettes

          2.  en prenant de l'altitude, nous découvons le Foron où nous sommes allés fin juin* ; au premier plan, des épilobes

 3.  gentiane rouge un peu mûre...                                           4.  vue vers le hameau de Graydon

          5.  quelques marcheurs cheminent vers le col

          6.  Alain, ne vois-tu rien venir au loin ?

          7.  Michèle, Martine et Gisèle au top de la rando (pointe Ratti)

         *  le Foron en direction du col de Chalune 

         à suivre...

Mi-août, Martine et moi avons rejoint Grazia et Sylvie à Fenillaz, un village du Val d'Ayas perché à 1 600 m d'altitude, où Grazia et sa famille possèdent une petite maison.
Nous y étions déjà allés plusieurs fois.

4 jours en Italie, c'est pour nous un véritable sentiment de vacances !
Une balade et un petit resto le premier soir, avec une polenta succulente, une randonnée le lendemain (que je vous présente aujourd'hui), et une demi-journée à Aoste sur la route du retour suivie le lendemain de la visite du Val Ferret et d'une balade dans Courmayeur.

Voilà notre petit programme transalpin...

Aller à la point Regina n'est pas compliqué : quelques kilomètres au-dessus de Brusson, la route s'arrête et devient un chemin qui prolonge le parking, chemin qui monte gentiment au col Ranzola situé à 2 170 m d'altitude ; devant, ça descend, à droite, ça grimpe vers la pointe.
La pointe doit son nom à Son Altesse Royale Margherita Giovanna de Savoie venue s'y promener le 10 août 1898.
Royale, la Reine, Regina...

Un panneau en laiton* fait par ailleurs mention du passage du poète russe Léon Tolstoï, le 20 juin 1857, lors d'un déplace-ment à pied entre Gressoney et Brusson.

La montée proprement dite n'est pas difficile : du col à la pointe, il n'y a que 218 mètres de dénivelé, absorbés grâce aux lacets entretenus par les marcheurs précédents.
En cours de montée et en haut, le paysage est grandiose, sur 360°, et montre tous les massifs qui entourent le Val d'Ayas (au loin le massif du Mont-Blanc, à l'envers de ce que nous voyons habituellement en France, le Mont-Rose, le Grand Paradis, ...).
En descendant par un sentier latéral, on passe à côté d'un petit lac où quelques baigneurs profitent du soleil à l'abri du vent.

          1.  les nuages du matin n'arrêteront pas le pèlerin...

          2.  en approchant du col Ranzola (2 170 m), sur la gauche derrière la ferme et le bouquet d'arbres ; la pointe Regina
               est le mamelon sur la droite

  3. vierge et fleurs au-dessus de la plaque*                              4.  le Mont-Blanc version italienne

          5.  vue sur le Mont-Rose pendant la montée

          6.  tous les randonneurs étaient fatigués  ;-)

          7.  le village de Fenillaz, avec ses maisons couvertes de lauzes de schiste ; plusieurs de ces maisons ont déjà été
               rénovées et sont utilisées comme résidences secondaires (5 habitants vivent ici à l'année)

         Fenillaz sur un autre blog...