Changement de genre : je vous propose aujourd'hui une recette de cuisine, photographiée il y a déjà quelques années et présentée sur mon précédent blog (septembre 2010).

Voici donc une recette de cake salé qui "marche bien" ; elle vient d'un livre que vous connaissez peut-être :
"Les cakes de Sophie", écrit par Sophie Dudemaine pour les éditions France Loisirs.

J'ai ajouté certains ingrédients à "la base" qui est la suivante :

- 3 œufs
- 150 g de farine
- 1 sachet de levure
- 10 cl d’huile de tournesol
- 12,5 cl de lait entier
- 100 g de gruyère râpé
- 1 pincée de sel et 2 de poivre.

On ajoute les ingrédients que l’on désire ; pour cette fois, j’ai utilisé 200 g de lardons (non fumés), 60-70 g de pruneaux dénoyautés et 100 g net de petites asperges.

Déroulement :

• préchauffer le four à 180°C (th. 6)
• dans un saladier, bien travailler les œufs, la farine et la levure, le sel et le poivre
• incorporer petit à petit l’huile puis le lait préalablement tiédi
• ajouter le gruyère et mélanger
• faire suer les lardons sans matière grasse, (dénoyauter et) couper les pruneaux en 3-4 morceaux, verser le tout dans la préparation et bien mélanger : la pâte est assez liquide
• verser dans le moule non graissé un peu de la préparation, disposer une partie des asperges (1/3 environ) en les espaçant, verser de la pâte, et ainsi de suite en finissant par de la pâte
• mettre au four pour 45 minutes (vérifier la cuisson avec un couteau).

On peut varier les ingrédients selon « son humeur », ses goûts : 50 g de noisettes à la place des asperges, 200 g de blanc de volaille avec lardons et pistaches (pour le mélange des goûts et la couleur), mettre des herbes tels l’estragon, le basilic, ..., et aussi des Saint-Jacques, des fonds d’artichaut, des tomates, des olives, …

          1.  prêt à enfourner

          2.  après 15 minutes

          3.  après 30 minutes

          4.  terminé !  (un peu pâle à cause de l'éclairage)

          5.  déjà goûté...

         Il était bon, mais... il n'y en a plus depuis longtemps !  

L'actualité est de nouveau barrée d'un ruban noir, celui du deuil et de la honte.

Je suis très triste à propos des événements qui viennent de se dérouler en Belgique, un pays, une Nation, un peuple, que j'aime beaucoup, où se trouve une partie de mes origines.

Que des villes de Syrie soient bombardées ou que des attentats aient lieu "chez nous", la faute revient toujours aux Hommes, qu'ils soient parés d'un costume de général ou de Président, ou vêtus comme vous et moi, la taille lestée d'explosifs pour semer la mort et le discrédit sur une religion qui voudrait, je le pense, "vivre sa foi" avec plus de sérénité.

Les Hommes sont méchants et finalement intolérants, et quelques mégalomanes sont autant nuisibles que les fous qui sèment la terreur dans nos villes d'Europe, d'Afrique, d'Asie, ...

Aujourd'hui et pour la suite de ma vie, je  suis  Belge et j'en suis fier.

                                                                                                  regard sur l'avenir : l'horizon ne s'éclaircit pas

Il y a 1 an tout juste, nous en prenions "plein la gueule" en écoutant la radio ou en allumant la télévision :
des tueurs assassinaient des journalistes, des policiers, des juifs, des hommes et des femmes dans
"notre" Paris.

Au-delà de la controverse sur la liberté de la presse et d'opinion par rapport à une attitude jugée outrageante envers une croyance religieuse, ces tueries, la sauvagerie de ceux qui se réclamaient d'une juste cause, nous ont choqués et émus, chacun à notre manière.

Nous avons tous nos préférences, nos rejets, des choses que l'on aime, des gens que l'on n'aime pas, c'est humain.

Mais tuer ainsi, à cause d'opinions contraires, est révoltant et infâmant, ne valorise aucune cause.

Ces actes, renouvelés en novembre 2015 avec la même sauvagerie, me confortent dans l'idée que l'Homme est bien le pire des fléaux que la Terre ait portés.

Je n'oublie pas qu'avant ça, il y eu des croisades, des conquêtes, des guerres de religion ou des guerres tout court, l'esclavage, les colonisations, "des bontés" qui ont été et qui sont des ignominies dont le prix fort est payé par les gens du peuple.

Je ne regrette pas mon choix de n'être pas croyant en une religion, quelle qu'elle soit ; je regrette simplement que ceux qui croient en des dieux différents, comme ceux qui n'y croient pas, ne puissent accorder leurs violons, leurs idées et leurs coeurs.

1 an après, nos pensées vont aux victimes de ces assassinats, à leurs familles.

Mais 1 an après, qui est encore Charlie ?