Fenilliaz est le petit village où nos amis possèdent une maison, qu'ils ont fait rénover patiemment dans le style local.

Ils sont d'autant plus attachés à ce lieu que leurs parents en sont originaires, avant de venir s'installer en France dans la vallée du Giffre au début des années 1950.

À Fenilliaz, on trouve le calme, la simplicité, le dépaysement, et nous recevons toujours une réponse enjouée à notre "buongiorno" lorsque nous rejoignons le parking avant de partir en balade (les voitures ne peuvent circuler dans les ruelles).

Il y a une ferme, légèrement à l'écart (je suis à son niveau en prenant la photo n°2, et j'y ai pris la n°8) ; les exploitants produisent du lait et du fromage, ils travaillent les herbages autour du village.
Certaines vaches dorment dans une étable dans le village et rejoignent les prés tôt le matin.

Merci à Grazia de nous avoir prêté sa jolie maison pour ces quelques jours et de nous avoir indiqué les nouvelles visites que nous avons pu faire pendant ce séjour.

          1.  en arrivant au parking à l'extrémité du village, ce joli pannonceau vous attend

          2.  le village en entier, vu du sud-ouest ; quelques constructions neuves existent en haut et à gauche (cachées).
          Les maisons de la photo 4 sont celles de l'extrémité gauche.

          3.  vue approchée, sur des maisons encore à rénover ; si vous êtes bricoleur et amoureux de l'Italie...
          Remarquez l'ensemble des toitures en lauzes.

          4.  un secteur récemment rénové

                                        5.  vue du côté est, avec la route d'arrivée ; la photo suivante se situe
                                        à l'extrémité de la route, 50m plus loin que la jonction route-bois

          6.  la route qui vient d'Aoste et Saint-Vincent passe derrière les maisons sur la gauche.
          Celle qui monte va vers Estoul, celle qui descend à droite mène au village.
          En arrière, le Mont de Boussolaz (3 023 m).

                                        7.  un dernier regard le matin du départ  

          8.  pour encore remercier Grazia, ces roses du village

Après notre arrêt repas bien à l'abri d'un vent froid qui soufflait fort, nous sommes descendus vers le lac Goillet, dont la zone sud-est est encombrée de limon d'une couleur grise qui tranche avec le beau vert de la majeure partie de la surface.

Il est apporté par les eaux de ruissellement de la montagne, qui pénètrent dans le lac en perdant de la vitesse et en "relarguant" les matières solides arrachées dans la pente.

Sur la rive ouest, le sentier est bordé de linaigrettes qui se balancent au vent : un joli passage !

Nous voyons pas mal d'autres promeneurs (plus que des randonneurs), certains ont fait "bronzette" au bord du lac, beaucoup d'autres ont déjeuné dans l'un des 2 restaurants d'altitude à côté et au-dessus de Plan-Maison.

Nous rejoindrons notre voiture comme nous sommes venus ici : par la télécabine, l'occasion de regarder le paysage et d'arriver plus rapidement avant de regagner notre hébergement pour notre dernière soirée à Fénilliaz.

          1.  gentianes rouges au bord du lac

          2.  l'entrée des eaux de ruissellement dans le lac se fait du côté droit de la photo : on voit les dépôts de limon

          3.  linaigrettes

                                        4.

          5.  

                                        6.  la descente vers Cervinia : un sacré plongeon accrochés au câble !

Le Breuil est une des plus importantes stations de ski et d'alpinisme en Italie, étagée de 2 050 à 2560 m d'altitude, et frontalière avec la Suisse.

Le Breuil est appelé Cervinia en Italien et fait partie de la commune de Valtournenche, un peu plus bas en direction de la vallée d'Aoste.

Le domaine skiable s'étend jusqu'à 3 480 m, permet de rejoinde Zermatt et d'accéder au Matterhorn ski paradise à 3 900 m d'altitude, alors que le point culminant n'est rien moins que le Mont Cervin à 4 478 m.

Nous nous sommes contentés d'une balade sympa autour du lac Goillet, après avoir emprunté la télécabine qui mène les touristes jusqu'à Plan Maison (2 545 m).

Les photos 1 et 2 montrent le début de la montée "mécanique", alors qu'au-dessous, des randonneurs suivaient le sentier plutôt pentu qui relie Cervinia à l'arrivée de la télécabine : ce jour-là, nous étions "touristes-baladeurs" et non randonneurs !

Bien sûr, il y a des immeubles... Vous les trouverez peut-être moches, laids, disgrâcieux, incongrus dans ce milieu qui aurait dû rester sauvage ; vivre dans un de ces appartements n'est peut-être pas "top"...
Mais l'industrie économique des sports d'hiver a besoin de ces structures, et chacun peut avoir son point de vue sur la nécessité ou non de les développer encore à un moment où l'on craint un changement dans l'enneigement.

Pour le moment, ils sont là, comme il y en a ailleurs (à Morillon ou à Samoëns, par exemple, où le Club Méditerranée est en train de construire un complexe à 1 600 m d'altitude), et personnellement je les trouve bien intégrés à l'environnement, tout en pensant qu'il y en a bien assez (là et ailleurs...).

J'ai volontairement intégré une cabine à une de mes photos, pour montrer un peu de la remontée mécanique, ce n'est pas "un raté" de déclenchement ou de cadrage.

Sur la photo 1, vous pouvez voir le Cervin (4 478 m, le douzième plus élevé sommet des Alpes) ; il est alors dégagé, pour encore peu de temps : nous le verrons toujours "encapuchonné" par la suite.

          1.  le Cervin domine les immeubles

          2.

          3.  une retenue artificielle pour alimenter les enneigeurs l'hiver ; un sentier passe au pied du petit barrage

          4.  quelques fleurs agrémentent le paysage et les pauses pique-nique

                                        5.  une zone un peu humide au niveau du lac Goillet dont on aperçoit
                                        une extrémité à gauche de la gentiane rouge.
                                        Et le Cervin dans les nuages...

                 à suivre...