Suite et fin de la description de notre découverte de l'aménagement du rû Courtaud : après avoir traversé une partie boisée où le soleil pénètre en se faufilant entre les arbres, nous retrouvons la pleine vue sur les montagnes environnantes, et nous nous mettons en quête d'un endroit agréable pour pique-niquer.

Notre choix s'arrêtera sur un bloc de pierre disposé en bordure d'un champ (photo n°2) : nous y serons à l'abri de la poussière et des bestioles tout en regardant le paysage et les autres promeneurs !

La photo n°1 vous montre le plan de ce petit canal entre sa source (point 9) et Barmasc (au pied du Mont Zerbion) situé sur les hauteurs d'Ayas ; cette partie du rû mesure 11 km (carte de randonnée L'Escursionista au 1:25000), nous en avons seulement découvert 4,5...

Le ru Courtaud continue ensuite son parcours jusqu'à Saint-Vincent, dans la vallée principale.

Grazia et Sylvie sont allées jusqu'à la source, avant de revenir (comme nous l'avons fait) par le même chemin : la forme olympique, les filles !

Le long du parcours, nous avons vu plusieurs fermes auberges qui, sous le label Agriturismo, proposent les produits de leur exploitation lors d'une restauration simple et traditionnelle (repas, pâtisseries, crème, cidre, alocools divers, ...).

          1.  un des panneaux d'information

          2.  notre salle à manger du jour : il y a plus laid, non ?

          3.  sur le chemin du retour

          4.  cet agriculteur a coupé du foin avec son tracteur, et il ratisse en limite de coupe pour le rassembler

          5.  la ferme-auberge Corneil, où nous avons fait une petite halte ; sur la gauche, le drapeau noir et rouge aux
          couleurs de la Région administrative d'Aoste claque au vent, qui soufflait fort ce jour-là

          6.  retour au parking avec une dernière vue...

Nous avons fait un court séjour en Italie du nord, pas très loin de chez nous (à 165 km par la route, 86 seulement à vol d'oiseau).

Nous sommes allés à Fénilliaz, un petit village perché à 1 600 mètres d'altitude ; notre itinéraire passait par le Tunnel du Mont-Blanc et empruntait la route nationale SS26 jusqu'à Saint-Vincent (23 km après Aoste).

Ensuite, ce sont les lacets du col de Joux (à 1 640 m, il sépare le Val d'Ayas de la vallée centrale Courmayeur-Aoste vers Turin) sur plus de 10 km, la descente vers Brusson, puis la montée vers Fénilliaz (5 km chacune).

On ne vient pas ici par hasard, mais avec une grosse envie de dépaysement, de calme, dans un village resté "authentique", qui, s'il accepte le modernisme à petites doses et avec discrétion (il y a quelques antennes de télévision sur les toits), reste en accord avec son passé : les rénovations respectent les traditions et l'aspect général demeure "comme avant".
Je vous montrerai plus tard des photos de cet endroit de charme.

Je vous montre aujourd'hui quelques photos d'une balade dans cette vallée, le long du rû Courtaud, un petit canal artificiel qui amène l'eau du torrent du vallon de Courthod au col de Joux puis jusqu'à Saint-Vincent, soit un parcours de 25 km.

Ce canal a été construit au 15ème siècle "à la pioche et à la pelle" par les habitants de Saint-Vincent pour assurer leur alimentation en eau potable.

C'est Grazia, la propriétaire avec sa famille de la maison où nous passons quelques jours, qui nous a indiqué cette jolie balade, sur un sentier presque horizontal qui s'étend sur plusieurs kilomètres jusqu'à la source du rû : nous ne les avons pas faits en totalité  

La photo 1 est celle d'un des nombreux panneaux d'information qui jalonnent le parcours, avec texte en Italien et traductions en Anglais et en Français ; la deuxième montre le Mont Zerbion, où Grazia m'avait emmené en randonnée en juillet 2009.

 Val d'Ayas  rû Courtaud  mont Zerbion

          1.

          2.  le Mont Zerbion, au centre des 3 "bosses"

                                       3.  vue en me retournant : le sentier et le rû Courtaud

          4.  dans la partie boisée

          5.  vue vers la vallée et le village d'Ayas, qui lui donne son nom

          6.

         à suivre...

Je finis ma présentation de notre séjour aux Cinque Terre par ces photos de Levanto prises en 2013, lors de notre séjour en octobre.

Il y avait des choses différentes (végétation, surtout côté vignobles) mais nous avons eu le sentiment que rien n'avait changé, surtout pas la gentillesse de la population et des commerçants.
Martine l'a dit plusieurs fois : certains commerçants de Samoëns feraient bien d'aller un peu en Italie pour s'inspirer de l'accueil fait aux clients...

Nous retournerons peut-être là-bas... qui sait ; ce n'est pas trop éloigné, et on peut y passer un séjour "dynamique" comme des journées plus tranquilles, ce qui sera notre cas dans les années à venir !  

          1.  la Tour de l'horloge

          2.  l'église Sant' Andréas, en marbre et serpentine

          3.  villa en front de mer

          4.  la belle plage de Levanto

          5.  il n'y a pas que les balades sur les sentiers !

 6.                                                                                       7.