Pendant notre séjour près de Brusson, outre quelques balades et visites, nous avons fait une deuxième belle randonnée.
Je suis déjà allé au Mont Zerbion avec Grazia en juillet 2009, et cette fois, Martine était de la partie.

Cette randonnée est sans difficulté particulière, sauf que c'est (vraiment) en montagne, que ça monte de 1 898 à 2 722 m, et que certains passages sont assez pentus. Mais ce n'est pas de l'escalade ni de la haute montagne !

Arrivés en haut, on jouit d'un panorama à 360° sur les vallées d'Aoste et d'Ayas et sur les sommets éloignés (Mont Rose, mont Blanc, ...).
Une statue de la Vierge y a été édifiée en 1932 ; ce symbole de la Paix, voulu par des femmes, rappelle la disparition des fils, frères, époux Italiens pendant la Première Guerre mondiale.

Au départ de Barmasc, un hameau au-dessus d'Antagnod (Val d'Ayas), le parking est déjà bien garni : nous savons que nous rencontrerons « du monde » au cours de cette sortie très prisée des Italiens et par quelques touristes comme nous.

          1.  le départ, sur un chemin très tranquille : ça ne va pas durer

          2.  à l'approche de la rencontre avec le Ru Courtaud, notre programme est sous nos yeux : après avoir atteint un
          col (centre de la photo), nous passerons près des pointes, le Mont Zerbion est à l'extrême gauche et paraît plus bas

                                      3.  l'itinéraire de notre sortie est aussi celui d'un chemin de croix
                                     Sur cette stèle, une photo du pape Jean-Paul II venu visiter le Val d'Ayas en
                                     1999 à partir de sa résidence d'Introd

          4.  l'ascension a commencé, avec en fond des sommets éternellement blancs

          5.  Martine et Grazia cheminent dans une végétation rustique, qui va rapidement disparaître ; le col Portala, où
          nous passerons, est sur la gauche, masqué par un sapin

         à suivre...

En quittant le Plan de Verraz, nous trouvons un sentier qui longe le torrent de Véraz ; ce dernier s'abaisse régulièrement par rapport au chemin qui monte petit à petit. En conséquence, un peu plus loin, nous entamerons une descente que je n'apprécierai guère : elle se faufile dans des zones constituées de rochers et de pierres au sol, dans une pente assez marquée, pas le top pour des jambes fatiguées et des genoux d'un certain âge...

Dans une clairière, à l'approche de Saint Jacques, un ancien hôtel (photo n°1) se dresse tel un château fort tant il paraît solide ; nous apercevons également quelques habitations, l'une d'elles est transformée en petit bar/restaurant à menu simple.

En arrivant à Saint Jacques même, des maisons anciennes nous accueillent, fleuries et décorées (photos 4 et 5), et la circulation - sur une route pentue et en cul de sac, extrémité du Val d'Ayas - nous rappelle à « la civilisation », au retour dans le vrai monde après une évasion de quelques belles heures...

Saint Jacques est un lieu de départ de plusieurs randonnées, dont celle vers le refuge Ferraro et plus en altitude ; en aval, Champoluc est un village plus important, qui donne accès à un domaine skiable apprécié internationalement (alpin et fond).

          1.  une belle construction dans un décor majestueux

          2.  joubarbe des montagnes

          3.  le torrent de Véraz à l'entrée nord de Saint Jacques, avant de devenir l'Évançon

          4.  décoration de maison

          5. 

Après notre pause repas bien tranquille dans un refuge accueillant, nous avons repris nos bâtons et suivi un sentier montant où nous verrons peu de monde : beaucoup de personnes font l'aller-retour par notre itinéraire du matin, plus court (mais plus pentu).

Le sentier serpente entre les mélèzes et quelques gros blocs de pierre tombés il y a de nombreuses années ; il faut parfois prendre garde aux racines (la fréquentation dégrade les chemins...) et monter ou descendre de hautes marches empierrées : c'est de la randonnée !

Lorsqu'il amorce une descente, le sentier change un peu et se faufile sur un sol plus doux, plus terreux, qui nous fait arriver dans une cuvette pointue qui s'élargit vers le nord (le Plan de Véraz dessous), vers une zone de glaciers (photo n°4) où nous découvrons - sur les indications de Grazia et grâce à des jumelles - le refuge Mezzalama à 3 009 m d'altitude (le refuge Guide du Val d'Ayas est invisible, à 3 394 m).

Le Torrent de Véraz (photo 4) est issu directement des glaciers de cette photo, et il formera l'Évançon avec 5 autres torrents venus des sommets et des pentes du début de la vallée.

          1.  une partie de la terrasse où il fait bon déjeuner et profiter d'une belle vue

          2.  situé juste sous la terrasse, ce bâtiment ancien est une annexe du refuge (rangement, stockage)
          Notez la couverture en lauzes sur une charpente qui fléchit (le poids des années...) et, sur le côté droit, une
          construction neuve dont la couverture n'a pas (encore) le même charme.

          3.  au départ du refuge, nous ne prenons pas le même itinéraire ; il nous faudra monter avant de descendre par
          un sentier très agréable jusqu'à une altitude quasiment identique : 2 069 m contre 2 066 au refuge

          4.  Pian di Verraz inferiore : au fond, les glaciers de Ventina, de Véraz (grand et petit), du Castore et le torrent
          de Véraz

         à suivre...