Lors de notre randonnée du 23 septembre 2018 jusqu'au refuge du mont Fallère, notre groupe de 8 avait été séduit par la beauté des paysages, la difficulté (relative, il y a bien plus !) de l'aller et retour dans la même journée, mais aussi par l'originalité et la qualité des nombreuses sculptures sur bois réalisées par Siro Viérin dans son « Musée à ciel ouvert ».

Siro Viérin est un artiste Italien qui organise et donne des cours de sculpture dans le cadre du Chemin des Artisans, un mouvement dont font partie des artisans valdôtains qui ouvrent leur atelier au public.

Il est le propriétaire-constructeur du refuge du mont Fallère (Rifugio Mont Fallere), situé à 2 385 m d'altitude, ouvert depuis juillet 2012.

Forts de notre première impression et désireux de passer un agréable moment dans des lieux « magiques », nous sommes retournés à 4 au pied du mont Fallère pour passer une nuit au refuge.

Malgré nos premiers efforts, nous ne nous sommes pas contentés de « buller » sur un des nombreux transats mis à la disposition des visiteurs : nous avons rejoint le lac Fallère l'après-midi même de notre montée, et nous sommes allés jusque au-dessus du col Fenêtre le lendemain matin, avant de redescendre dans la vallée pour rejoindre notre région.

Les premières photos qui suivent vous montrent quelques vues de notre grimpée, qui nous a fait passer de 1 760 m (parking à Vétan-Dessus) à 2 385 m pour le refuge.

Nous avons emprunté un itinéraire en partie différent de celui de septembre 2018 pour la montée, celui-ci fait passer par une partie boisée.
Au total, ce n'est pas un gros dénivelé, mais il est concentré pour l'essentiel sur une portion assez courte, alors « ça grimpe sec » !

          1.  pendant le début de la montée, vue sur le secteur du départ

          2.  nous approchons de la bifurcation vers le bois, alors que des agriculteurs sont en pleine fenaison sous le soleil

                                      3.  parmi les sculptures déjà présentes sur notre itinéraire, ce beau hibou
                                     nous regarde sévèrement !

          4.  après la sortie du bois, il reste encore une partie escarpée pour atteindre la piste carrossable
          De nombreuses personnes avaient entrepris l'ascension, ce qui a entraîné une belle animation au refuge le midi.

         à suivre... 

La montée continue par un sentier qui devient plus difficile à trouver dans une végétation assez haute et à peine marquée par peu de passages ; la pente s'accentue et il faut « lever la jambe » pour passer la roche déclinée en hautes marches.

À la descente, il faudra ouvrir l'œil  pour retrouver le sentier et pour éviter les chutes, qui peuvent se produire surtout si le rocher est humide.

Le sentier passe auprès d'une bonne hauteur « de vide », et donne de beaux points de vue sur le paysage environnant (photo 1) ; du sommet (photo 2), qui offre une large place pour le pique-nique, on a une vue à 360° sur la région, les sommets proches, les massifs du Haut-Giffre, des Aravis, ainsi que sur le Léman un peu dilué ce jour dans la brume de chaleur.

Nous avons été survolés par 2 planeurs, qui ont décrit quelques arabesques dans un ciel moutonneux, mais nous n'avons pas eu la chance de voir ni bouquetins ni chamois pourtant mentionnés comme fréquentant les lieux par 2 sites Internet.
À la montée comme à la descente, la flore était était très présente et variée, dont ce lis martagon (photo 4). 

          1.  vue plongeante sur les Charmettes d'en Bas et d'en Haut ; sur la droite de l'amas rocheux blanc, une sente
          discrète mène au col de Chavannais

          2.  du sommet, vue sur les pointes de Chavasse et de Chalune et sur le Roc d'Enfer

          3.  ça plane pour lui !

                                      4.  lis martagon

La pointe de Rovagne est un petit sommet du Chablais (1 795 m d'altitude) situé au-dessus de Sommand, la station d'altitude de Mieussy (Haute-Savoie).

On y accède en partant du parking (1 415 m) situé devant un restaurant et qui, en hiver, accueille les nombreux amateurs de ski, de ski de randonnée ou de raquettes qui fréquentent cette station très agréable.

À peu de distance du départ, on quitte la D308 pour prendre un chemin sur la gauche, qui passe aux chalets de la Mary avant de s'enfoncer dans les alpages.
Comme nous ferons notre balade en aller-retour, nous nous dirigeons vers le col de Cordon (1 636 m) qui sépare la pointe de Rovagne de Haute-Pointe.

          1.  un chalet ancien largement décoré

                              2.  delphinium (pied d'alouette) et lupin

          3.  début de la montée et passage au-dessus du chalet de Vanne

          4.  après le col de Cordon, vue sur Haute-Pointe

         à suivre...