Le col de Landron n'est pas éloigné du Chalet du Plan : après notre pause, nous nous y sommes rendus.

Le chemin monte dans l'alpage et passe devant une stèle, hommage aux maquisards qui occupaient cette partie du département ; une grosse pierre portant une plaque est en retrait du pannonceau (photo n°1) qui explique l'action des résistants du Plateau des Glières.

          1.  cliquez pour voir en grand

          2.  au col de Landron (1 583 m)

          3.  2 copains de randonnée...

          4.  Champlaitier au départ du Chalet du Plan

          5.  la passerelle inférieure (la 2ème en descendant), qui mène au Pas du Roc

          6.  dans la partie équipée de bastaings de bois, solidement fixés

Les 2 photos suivantes montrent la falaise et la trace du Pas du Roc, vus du petit parking situé de part et d'autre de la route.

Sur la photo n°7 (cliquez pour la voir en grand format) vous pouvez voir sur la droite la passerelle inférieure (celle située au-dessus, dans le même axe, est en arrière, non visible) et, grâce à la marque jaune sur la pierre de teinte grise, la trace laissée par la cascade.
Notez la pente au niveau de l'arche (photo n°8).

  7.                                                                                         8.

En sortant du bois, nous découvrons une prairie parsemée de milliers de fleurs de pissenlits : un monde lumineux traversé par un sentier que nous suivrons jusqu'au Chalet du Plan (altitude 1 409 m) puis jusqu'au col de Landron.

Cet alpage, situé dans la forêt domaniale de la Haute-Fillière, est appelé Champlaitier (ou Champ Laitier), peut être en référence à un pâturage pour des vaches laitières.
Il donne accès au col du Landron, au col des Glières ainsi qu'à quelques randonnées (montagne de Sous-Dîne, la Roche Parnal, ...).

C'est en ces lieux que les maquisards des Glières avaient un de leurs camps et à partir d'ici qu'ils conduisaient des opérations contre l'occupant et contre la milice.

          1.  dès la fin du bois, changement de décor et de profil

                                      2.  nous bénéficions, en Haute-Savoie, d'un balisage de très bonne qualité

          3.

          4.  la Montagne de Sous-Dîne

          5.  avant la pause déjeuner au Chalet du Plan : presque tout le monde pose pour la photo   

         à suivre...

La photo n°1 montre la fin du passage équipé et l'importance, selon l'endroit, du creusement qui a été fait - je le rappelle - en 1830.
Comme le but était de descendre du bois (celui de la vallée avait été consommé), il fallait une certaine hauteur libre au-dessus du dos des hommes ou des bêtes (je n'ai rien trouvé sur le mode de transport lui-même).

La verrerie qui avait été créée au 17ème siècle a cessé de fonctionner au 19ème par épuisement du sable.
Le Pas du Roc n'aura donc pas servi longtemps à sa destination d'origine.

La photo n°2 est prise de la 2ème passerelle ; les deux équipements ont été changés en 2015 (tout comme les premiers rondins de bois au passage sous l'arche) et servent à traverser en avant de l'écoulement d'eau (qui formera une cascade) présent lorsque le temps n'est pas aussi sec qu'en cet été 2019. Nous avons raté cela...

          1.  Michèle en termine bientôt avec la partie technique 

                                      2.  sous des passerelles vraiment très solides, une cascade absente...

Un belvédère a été aménagé en 2015 ; le panneau d'information qui s'y trouve retrace l'histoire du maquis implanté à Champlaitier, zone ouest du Plateau des Glières.

Début 1944, 56 Espagnols et 3 Italiens ont rejoint le maquis pour se soustraire au STO (Service du Travail Obligatoire, qui envoyait les hommes travailler en Allemagne) ; ils ont combattu avec les maquisards, cet accès prit alors le nom de « sentier des Espagnols ».
Le Pas du Roc était surveillé par des sentinelles pour prévenir les attaques de la milice et des soldats Allemands.

          3.  une information précieuse (cliquez sur la photo pour la voir plus grande)

          4.  en ce lieu chargé d'histoire, mes partenaires posent avec le sourire

          5.  après le belvédère et une petite montée dans le bois, un court tunnel débouche sur une partie moins pentue

         à suivre...