Les premiers de notre petit groupe ont atteint l'arche taillée dans le pan de montagne (photo n°1) : un « attrait » supplémentaire pour cette balade à deux facettes, une partie sportive et - plus loin - une jolie prairie où la progression sera plus détendue.

En ordre dispersé, nous passons toutes et tous cette porte pour terminer la grimpette, bien sécurisée par la chaîne.
Cependant, nous nous sommes rendu compte qu'il serait délicat de devoir redescendre par temps de pluie ou très humide : c'est à chacun de choisir le bon jour pour des sorties telles que celle-ci !

          1.  les nez de marche sont solides, bien ancrés ; Marie et Paul en courte pause

                                      2.  mes compagnes - Martine puis Christine - passent une à une, sans
                                     précipitation

          3.  la pente s'est adoucie avant la fin de ce passage quelque peu « aérien » ; au-dessous, plus de 350 m de creux

          4.  photos devant (par Michèle) et derrière pour Martine

         à suivre...

Une randonnée nous a conduits récemment à Fillière, une commune nouvelle de Haute-Savoie née le 1er janvier 2017 de la fusion d'Aviernoz, Évires, Les Ollières, Saint-Martin-Bellevue et Thorens-Glières.

C'est sur le territoire de Thorens-Glières que se situe cette sortie particulière, puisqu'elle emprunte une portion qui peut s'avérer délicate pour celles et ceux qui sont sujets au vertige ou qui craignent les passages un peu « scabreux ».
Néanmoins, cela reste un chemin de randonnée (large de 2 m à 2,50 m, équipé) et pas de l'alpinisme.

Le nom de Pas du Roc a été donné à une partie pentue taillée dans une falaise ; ce chemin tracé en 1830 avait été créé pour descendre du bois nécessaire au fonctionnement des fours du hameau de la Verrerie, situé sur la commune de Thorens-Glières.

Le départ de cette randonnée qui mêle bois, roche et prairie, se trouve dans la côte qui mène au Plateau des Glières - haut lieu historique - à partir de Thorens-Glières et Ussillon (D55) ; un petit panneau indique la destination « Pas du Roc », 3 km après la Verrerie, 200 m avant un pont de pierres après lequel on peut se garer.

Le début de la montée se fait dans le bois avec plusieurs lacets qui mènent à une zone où l'on trouve de la roche (photo n°1).

Bientôt, on arrive au pied de la partie spectaculaire du sentier taillé « à même la montagne » : paroi sur la gauche et chemin 100% en pierre. On imagine à peine quel travail a été nécessaire pour réaliser ce passage, désormais équipé d'une bonne chaîne de sécurité (photo n°3), plus pratique qu'un câble qui pourrait blesser les mains s'il était dégradé.

De l'autre côté, sur la droite, c'est la forêt et le vide, sur une certaine hauteur qui augmente au fur et à mesure de la progression, mais « on n'est pas obligé de regarder » !  

La photo 4 montre une partie intermédiaire équipée de marches faites avec de bons bastaings de bois, au moment du passage sous une arche creusée dans la montagne, et qui m'a fait penser à l'aiguille d'Étretat  ;-)

          1.  après avoir quitté le couvert du bois, le sentier grimpe sur un sol rocheux

          2.  s'il n'est pas lisse, on voit que le sol est un peu « poli » par les passages depuis bientôt 190 ans

          3.  le début de la partie équipée d'une chaîne, de bonne taille et qui met en confiance

          4.  à l'approche des marches, on aperçoit l'arche : une chouette balade inhabituelle

         à suivre...

Après être allés jusqu'au sommet - où nous avons, bien sûr, fait quelques photos et regardé le paysage circulaire - nous sommes redescendus un peu afin de faire notre « pause repas » à l'abri du vent et du voile brumeux qui défilait.

L'occasion de trouver encore des fleurs qui colonisaient des rochers en profitant de la meilleure exposition.

La descente se fait par le même itinéraire, elle demande de l'attention et un certain temps.
Nous avons rencontré encore quelques marcheurs qui eux montaient vers les hauteurs que nous avions délaissées, comme dans nos randonnées précedentes : une visite et puis s'en va...

Tout au bord de la prairie rase et pentue dans laquelle le sentier nous guide, on trouve une statue d'un Christ fixé sur un assemblage de pierres blondes. Je n'ai aucune information sur cette œuvre.

Presque au bas de notre chemin de retour, une surprise nous attendait : des vaches écossaises de race Highland en liberté, des adultes et des jeunes plus occupés à brouter qu'à regarder passer le train des randonneurs !
À l'évidence, elles avaient passé le fil du parc qui était sensé les garder groupées à côté du sentier : une manière de gagner un peu de liberté dont elles n'ont pas abusé malgré leur paire de cornes impressionnantes...

Cette randonnée est une belle sortie, qui demande quelques efforts mais la récompense est là tout au long du trajet, avec des vues magnifiques et un panorama qui porte loin... lorsque la brume ne se mêle pas de la partie  

          1.  joubarbe des montagnes

                         2.  noté sur la base du support : Jésus ressuscité

                                                   3.

          4.  Grazia et Martine avec vue sur l'accès au col Portola (au centre)

          5.  un spécimen bien armé et heureusement très placide lors de notre passage !

          6.  un jeune Highland peu impressionné, à 3 m de moi