Bonjour

J'ai récemment découvert quelque chose de sympa : il existe une stucture^*, un réseau, qui propose de laisser un livre "dans la nature", quelque part, n'importe où, où vous le souhaitez, pour qu'il puisse être transmis à d'autres personnes.

Ceci n'est pas l'abandon d'un livre, sur un banc ou dans un train, comme si vous aviez la flemme de le jeter dans une pou-belle, mais au contraire un moyen de faire connaître un livre que vous avez aimé (ou à l'inverse, qui ne vous a pas plu), et que vous déposez avec une note explicative pour que celui ou celle qui le trouvera puisse avoir envie de "jouer le jeu" : le lire et le "libérer" à son tour.

En quelque sorte, une deuxième vie pour ce livre.

Ce concept m'a plu, car j'aime lire ; mais comme j'aime conserver les livres qui m'ont beaucoup plu, j'ai commandé sur Internet un exemplaire d'occasion (en très bon état, cela s'entend) de celui qui m'est instantanément venu à l'esprit, pour le proposer "à tout le monde" sans me séparer de mon exemplaire, qui m'a été offert dans des circonstances particulières.

C'est ainsi qu'hier, jeudi 15, j'ai mis en circulation L'oiseau de soleil, un des ouvrages écrit par Wilbur Smith, un auteur d'origine rhodésienne (la Rhodésie est devenue la Zambie) qui écrit des romans d'aventure dont le thème se déroule en Égypte ou en Afrique du sud.

J'ai découvert les romans de Wilbur Smith lorsque je travaillais, grâce à Marc ; aujourd'hui, mentionner cet auteur m'amène à repenser à Marc, bien sûr, ainsi qu'à Roger et Robert : nous étions "en compétition" pour prendre les nouveaux ouvrages "de Wilbur" achetés par la bibiothèque du CE de l'entreprise où nous travaillions !
Mais si nous n'avions pas la chance de l'obtenir tout de suite, nous étions inscrits sur une discrète liste d'attente par la biblio-thécaire, et nous savions que l'attente ne serait pas longue : celui qui avait emporté le livre chez lui allait "le dévorer" et le rapporter rapidement.

Un peu pour que ses copains partagent au plus vite le même plaisir que lui avait eu, comme je le fais avec une ou un inconnu.

Depuis, j'ai acheté quelques romans de Wilbur Smith pour les découvrir ou pour les relire, parce que je les avais aimés.
Et j'espère très fort que cet Oiseau de soleil que j'ai laissé s'envoler sera accueilli et apprécié par quelqu'un de sympa.

Je vais rechercher d'autres livres que je pourrai "libérer" à leur tour, et je vous tiendrai au courant.

^* BookCrossing.com 

Explications en Français  (de nombreuses langues sont disponibles dans la liste fournie par le site)

Où trouver un livre "libéré" dans la nature ?

Wilbur Smith par Wikipédia et son site officiel (traduction en français) 

Certains risquent d'attendre un peu longtemps l'arrivée de leurs cadeaux au pied du sapin, selon la formule consacrée...

Un peu... , beaucoup... , ça dépendra de l'état de forme du vieux bonhomme en rouge lorsqu'il émergera de sa sieste improvisée dans la loggia de cette habitation.

À croire que lui aussi est passé aux 35 heures.
Par an...

En attendant les hypothétiques flocons - ils arriveront bien un jour... - je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël, même si vous n'aimez pas trop cette période ; de toute façon, nous y sommes, alors autant que ce soit le mieux possible 

Bises à vous, Mesdames, et mes amitiés à tous,
DH

Quelques vue de rafting sur le Giffre, pas à l'endroit où j'aime aller habituellement (les Gorges des Tines) mais plus en aval, après que les embarcations aient dépassé Samoëns et se dirigent vers Verchaix, leur point d'arrivée.

Des branchages sont disséminés dans le lit de la rivière, c'est un peu inquiétant à l'heure où de spectaculaires et dramatiques inondations touchent le sud de la France.
Des spécialistes me répondront peut-être qu'il n'y a rien à craindre ? Je veux bien, mais...

Bref, ceci n'empêche pas cette comapagnie, lorsque les conditions de navigabilité le permettent, de dépasser l'arrêt classique de Samoëns et de passer ici ; comme c'est rare, j'ai foncé, marché sur un enchevêtrement de bois... pour faire ces photos.

Là encore, j'étais visible, les responsables des embarcations m'ont bien vu (et ils me connaissent), alors, je publie...
J'ajoute que nombre de personnes photographient ces rafts lorsqu'ils passent à Samoëns, comme c'est le cas dans d'autres endroits et d'autres régions.

          1.  ça discute avec le sourire !

          2.  l'eau du Giffre est grise, à cause d'entraînements de terre et de cailloux, alors que d'autres jours elle est d'un
               joli bleu

 3. et 4.  l'embarcation s'avance dans le passage, ça commence à chahuter !

 5. et 6.  au bas de la marche, c'est le "plouf" qui fait jaillir des gerbes d'eau... et ça passe.
               Remarquez en photo 5 le grand sourire du passager arrière qui ne rame pas et qui semble apprécier la situation !

C'est au tour du raft "casque violet" de s'avancer pour quelques secondes de frissons, pas seulement dûs à la température de l'eau.

 7. et 8.  des coups de pagaïe "à la demande" et c'est parti pour la descente du toboggan

 9. et 10.  là aussi, un peu d'écume en guise d'eau de baptême et c'est le retour à une navigation plus calme :
                une journée qui laissera de bons souvenirs aux participants pour le retour de vacances !