Nous avons passé 10 jours à Sanremo (orthographe officielle en Italie, mais on trouve également les graphies San Remo ou San Rémo).

C'est une ville de près de 60 000 habitants, très proche de la France (Menton n'est qu'à 22 kilomètre à vol d'oiseau, 35 par la route) dont l'économie est basée sur le tourisme et la production de fleurs.

Sanremo est connue comme lieu de villégiature, pour son corso fleuri, le rallye automobile et comme arrivée de la course cycliste Milan-Sanremo, la plus longue course d'un jour du calendrier professionnel avec 298 km.

Si nous avons visité la ville (une partie...), nous sommes également allés dans l'arrière-pays ainsi qu'à Menton.

Dans Sanremo même, nous avons beaucoup été impressionnés par le labyrinthe constitué par les ruelles de plusieurs quartiers, un véritable réseau de petites rues très étroites et en forte pente, pas très propres..., où la lumière passe à peine.
Sans le plan de l'Office de Tourisme, nous y serions peut-être encore !

Les quelques photos qui suivent vous donneront un petit aperçu de ce que nous avons vu, Christine, Martine et moi, avant de vous présenter plus en détail notre séjour presque 100% ensoleillé.

          1.  Sanremo, vue de la partie est de la ville 

                                     2.  Sanremo, une des ruelles de la Pigna, pas la plus pentue ni la plus étroite

          3.  Apricale, village médiéval classé parmi les Plus beaux villages italiens

          4.  Dolceacqua, le château des Doria et le pont - peint par Claude Monet - sur le torrent Nervia 

         5. Menton : la basilique Saint-Michel archange vue du cimetière du Vieux château

         à suivre...

Nous venons de passer une belle semaine en Italie.

Ce pays est tout proche d'où nous habitons, et nous y accédons facilement par le tunnel du mont-Blanc ; chaque incursion est un plaisir tant ses habitants sont acueillants et loin des clichés des années passées  

Nous sommes déjà allés à Brusson et à Fénilliaz, un hameau situé à 1 600 m d'altitude qui dépend de la première commu-ne, forte d'un peu moins de 1 000 habitants.

Brusson est située dans le Val d'Ayas, une vallée latérale à celle d'Aoste, qui débute à Verrès et se termine à Saint Jacques, hameau situé au pied du Grand glacier de Verraz en contrebas du célèbre mont Cervin.

À proximité, on peut visiter une ancienne mine d'or et le château de Graines.

La vallée est arrosée par l'Évrançon, un torrent issu des glaciers qui se jette dans la Doire Baltée à Verrès après un parcours de 31 km.

Brusson, où l'on pratique le ski de fond, est située sur la route qui mène à Champoluc, une jolie petite station de ski (alpin, fond) appréciée des Italiens et des étrangers.

La région est également propice à la randonnée pédestre et au VTT, avec des itinéraires magnifiques (lacs de Palasinaz, mont Zerbion à 2 722 m, ...).

On accède à Brusson soit à partir de Verrès, soit en passant le col de Joux, après un parcours plus pentu tout en virages au départ de Saint-Vincent (Vallée d'Aoste).

          1.  le joli lac et sa base de loisirs, lieu de détente très prisé des familles
          Le premier samedi du mois d'août on y donne un feu d'artifice-spectacle de toute beauté.

          2.  le bas des maisons de la partie ancienne du village est fréquemment orné de fresques à connotation religieuse

          3.  en Italie, le surfinia est le roi des balcons !

          4.  un chalet ancien au bord de la route principale

          5.  le Syndicat d'initiative, à côté de la Mairie, s'est installé sous cet élégant chalet

          6.  l'église paroissiale Saint Vincent du 11è siècle, dans la partie ancienne du village

Notre court séjour italien nous a conduit au bord du lac de Viverone, 3è plus grand lac du Piémont.

Profond de 70 mètres au maximum, il mesure 3,5 km de longueur et 2,6 km de largeur, pour un périmètre de 10,5 km : de quoi faire une belle promenade, mais toutes les berges ne sont pas accessibles (partes privées).

C'est un lac fréquenté d'une part par de nombreux oiseaux, et d'autre part par beaucoup de touristes, grâce à sa situation proche d'Ivréa.

À Viverone même, plusieurs hôtels et des restaurants bordent le lac et participent à l'économie locale.

          1.  vue du balcon de l'hôtel

          2.  un des nombreux palmiers présents en bordure du lac

Nous avons pu assister à la construction d'un nid de foulques macroules, où déjà se trouvait au moins 1 œuf.
Le nid était posé sur une palette en bois placée à l'extrémité d'une structure métallique (ancien ponton ?).

Les 2 oiseaux ont alternativement couvé et recherché des matériaux pour compléter l'aménagement du nid ; j'ai jeté quelques petites branches dans l'eau à proximité du « chercheur », qui les a dédaignées après les avoir à peine touchées !

La photo n°3 montre la transmission d'une brindille, et la n°4 la difficulté qu'a éprouvé l'oiseau couveur à se dépétrer d'un morceau de plastique (peut-être un adhésif large ?), qui finira par s'envoler...

Des canards ont croisé tout le temps de notre observation, souvent chassés avec virulence par l'oiseau patrouilleur qui protégeait le nid.

          3.

          4.  on aperçoit un œuf sur l'arrière de l'oiseau couveur qui se bat avec un élément indésirable

          5.  reflets un peu huileux pour ce couple poursuivi par le foulque-gardien (sur la droite, en dehors de la photo)