Sans être véritablement « un village perché », Perinaldo est située en retrait de la côte et accessible après plusieurs kilomètres de routes en montée. 

C'est une commune d'un peu moins de 1 000 habitants, posée dans la nature, lieu privilégié de l'astronomie à la suite de la naissance en 1625 de Giovanni Domenico Cassini, connu également sous son nom français de Jean-Dominique Cassini.

Astronome réputé, auteur de nombreuses découvertes, observations et publications, il a été directeur de l'Observatoire de Paris.

Perinaldo reste un village « à l'ancienne », avec des ruelles pavées et étroites où il fait bon circuler à pied, le nez en l'air pour en découvrir tous les aspects.

          1.  Perinaldo vue de la route venant de San Romolo

                         2.  je ne sais pas si cette toile sert à recueillir des débris de pierre ou des 
                        excréments d'oiseaux

                                                   3.  accès pentu à des habitations

          4.  l'église San Nicolò

         à suivre...

Nous avons visité la Pigna (cf. article précédent), quartier historique qui doit son nom à la forme « enroulée » de sa construction (pigna signifie pomme de pin).

Après la conversion de la population au catholicisme (au 5ème siècle), des pirates sarrasins attaquèrent sans cesse la ville au 9ème siècle.
Les habitants durent se réfugier dans la montagne jusqu'à ce que cette période se termine, rebâtissant la ville dans les quartiers de San Siro et de la Pigna.

Pour changer d'itinéraire, nous sommes montés par des ruelles proches du marché couvert dédié aux fruits et aux légumes.
Nous sommes ainsi arrivés devant l'église San Giuseppe (Saint-Joseph), construite à partir du 13ème siècle.

L'intérieur, très chargé et coloré, contraste avec la rusticité des murs extérieurs (photos 1 et 2).

Pour atteindre les hauteurs, nous avons emprunté la rampe San Giuseppe (photos 3 et 4) qui, en plusieurs lacets, mène au sanctuaire de la Madona de la Costa (que nous n'avons pas visité) et aux Jardins de la Reine Elena du Monténégro, construits sur les ruines de fortifications détruites lors du fort séisme de février 1887.

Du belvédère, la vue sur la côte est magnifique (photo n°1 du premier article et photo 5 de celui-ci) et l'atmosphère repo-sante, dans un lieu où s'étalent des arbres majestueux.

          1.  vue vers le sud-ouest ; la forme blanche au-dessus de l'église est le marché couvert, avec sur la droite un
          parking à étages

          2.  l'intérieur de l'église Saint-Joseph

          3.  la rampe Saint-Joseph

          4.

          5.  prise à contre-jour, les couleurs sont pâlotes...

         à suivre...

Sanremo est une ville de la région de Ligurie et de la province d'Imperia.

La Ligurie compte 4 provinces (Gênes, Imperia, La Spezia, Savone), elle est la 3ème région la plus petite d'Italie et a une forme d'accent circonflexe qui part de la frontière avec la France jusqu'à sa limite sud-est avec la Toscane (Carrare), 17 km après La Spezia.

C'est une région montagneuse dans toute sa partie supérieure (les Alpes et les Apennins), bordée par la mer Méditerranée dans toute sa partie inférieure.

La province d'Imperia est la plus à l'ouest de la région, frontalière avec les Alpes-Maritimes et la région italienne du Piémont au nord.
La ville d'Imperia n'est pas la plus peuplée de la province (c'est Sanremo) mais elle en est le chef-lieu depuis le rattachement du comté de Nice à la France en 1860.

Sanremo est une ville très touristique, blottie entre la montagne et la mer (le mont Bignone, 1 299 m d'altitude, n'est qu'à 11 km de la mer) ; en quittant la ville par le nord, on prend assez vite de l'altitude par des routes toutes en virages, souvent étroites et se faufilant dans des secteurs très boisés.

Des hauteurs de la ville, on aperçoit beaucoup de serres, où sont majoritairement cultivées des fleurs.
Au cours d'une petite randonnée, nous en avons vu de nombreuses, qui - avec leurs infrastructures - occupent une large part du paysage.

La ville elle-même nous a paru « vivant sur son passé », avec certes des magasins modernes (d'habillement essentielle-ment) et quelques grandes rues et avenues, mais surtout avec des boutiques, restaurants, commerces, de petite taille situés dans des rues resserrées (peut-être volontairement pour limiter la chaleur en été ?).
Le quartier de la Pigna et quelques autres sont un labyrinthe de ruelles en forte pente, peu ensoleillées, humides et montrant de nombreux tuyaux et câbles électriques apparents, alors que des propriétés luxueuses datant de la fin du 19ème siècle maintiennent plus ou moins aisément l'image d'une ville tournée vers un tourisme en reconversion.

Une précision qui pourrait vous surprendre : il n'y a que 6 casinos en Italie, tous propriété de l'État ; ils sont situés dans la partie nord du pays (l'un est même en Suisse, dans une enclave italienne au bord du lac de Lugano).
Il y en a un à Sanremo depuis 1905.

                                      1.  la via Palazzo est une des rues où nous sommes le plus passés ; pour
                                     nous retrouver, nous repérer, nous l'avions nommée « la rue aux drapeaux » !

          2.  à peine au-dessus de la rue aux drapeaux et de la piazza Alberto Nota, une des voies d'accès à la Pigna

                         3.  les arcs de contrefort créent une jonction entre les « immeubles » et sont
                        destinés à limiter les poussées latérales existantes lors des tremblements de terre

                                                   4.

         5.  piazza Oratorio dei Dolori, peut-être à la suite d'un mariage ?

         à suivre...