Nous avons profité du 11 novembre dernier - jour férié, Grazia et Sylvie ne travaillaient pas - et de l'absence de neige pour aller en randonnée "près de chez nous", au col de Bostan.

C'est une sortie classique à la belle saison, avec un dénivelé moyen mais non négligeable : le parking est à 1 096 m, le col à
2 290 m, et nous monterons jusqu'à 2 406 m, soit au total 1 310 m.

À l'aller, le sentier est dans le creux formé par les Dents d'Oddaz sur notre droite et l'Avouille, près de la Golèse, de l'autre côté ; la montée se fait majoritairement dans l'ombre avant de déboucher au soleil assez près du col.

Après un démarrage en forêt, le sentier traverse une partie dégagée dans une pente herbeuse ; nous passons à hauteur du refuge de Bostan, à 1 763 m d'altitude.

La nouvelle gardienne et son mari viennent d'arriver de Corse, où ils ont tenu un refuge pendant 6 ans.

Par la suite, nous évoluons parmi des blocs de pierre dont certains sont de bonne taille : la montagne "travaille" en fonction des gels, dégels et ensoleillements successifs.
De plus, ce secteur est connu pour une activité sismique de faible importance, mais bien réelle.

Plus haut, nous trouvons enfin le soleil, ce qui nous amène à "enlever une couche" pour finir la grimpée confortablement ; mais à peine le temps de monter un peu, à l'approche du col, c'est "un p'tit vent" qui nous gèle : nous nous rhabillerons prestement pour pique-niquer dans de bonnes conditions !

          1.  univers très minéral, un peu au-dessus du refuge

          2.  Sylvie en tête tout près du col ; devant elle, les Dents Blanches occidentales (2 600 m)

          3.  le poteau est sur la frontière avec la Suisse, où nous prendrons notre pique-nique à l'abri du vent  ;-)

          4.  vue du col, la tête des Verdets sur la droite (2 389 m) et la tête de Bostan (2 406 m)

          5.  un coup d'oeil en arrière pour voir une partie du chemin parcouru ; la "pelouse" fait paillasson... sans neige !

          6.  un des nombreux chocards à bec jaune qui accompagnent les pauses pique-nique en altitude.
          Ce sont des voltigeurs des airs qui passent rapidement du surplace au piqué vertigineux pour venir se poser et
          quémander de la nourriture.
          Notez que celui-ci est bagué (je m'en suis rendu compte en voyant la photo...).

         à suivre...

Le blog prend des vacances...
Je serai absent 2 semaines, de quoi - j'espère - rapporter quelques photos à partager avec vous.

D'ici là, prenez soin de vous, et à bientôt !

Tout a une fin, même les belles randonnées...

Après avoir bien profité des paysages exposés devant nous, certains plus hauts, d'autres plus bas, il nous faut redescendre
"de notre nuage".

Nous choisissons l'option sud, plus longue, mais qui emprunte un sentier différent de celui de la montée, ce qui n'est pas le cas du côté nord via le col des Posettes.

          1.  le début du retour par l'itinéraire commun (au début) Le Tour / col des Montets

 2.  au col des Montets, le bas du sentier vers le lac Blanc     3. 

          4.  le massif des Aiguilles rouges et - sur la gauche - le sentier vers le lac Blanc

5.  un itinéraire bien aménagé                                                    6. 

          7.  sur cette photo de Martine, le glacier du Tour, enfin, ce qu'il en reste...
          On voit bien l'emprise occupée il y a de cela... pas tant d'années.

          8.  gros plan sur le front du glacier ; les parties bleutées sont dues à une température plus basse de la glace.
          Sur la gauche, au bas du V inversé formé par une aiguille, on devine la toiture noire du refuge Albert 1^er.

Avant et après notre pause déjeuner, nous nous sommes baladés sur le plateau, pour profiter de la vue et engranger quelques souvenirs : plus tard, lorsque nous serons "un peu plus âgés", nous pourrons dire "je suis allé là, il y avait..."  

          1.  à contre-jour, mais de beaux modèles quand même

          2.

          3.  le bas du glacier du Tour, en régression comme tous ses voisins...

 4.  on voit nettement une des anciennes limites latérales du     5.  le village du Tour, 750 mètres plus bas
 glacier grâce au "muret" constitué par la moraine.
 En haut de la photo, à la séparation neige/roche, on aperçoit
 le refuge Albert 1er

          6.  2 photos quasiment identiques, celle-ci prise à 11h15, et la N°7 à 14h25.
          La perspective a peu changé avec la prise d'altitude, mais sur la la N°7, on aperçoit mieux la trace laissée par les alpi-
          nistes sur la calotte du Mont-Blanc.

          7.

          à suivre...