•   

     

    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.


    Bon courage à toutes et à tous, et prenez soin de vous.

     

     

    Je vous présente quelques photos « de ma jeunesse », elles font partie d'une période de cinq années passées dans la Marine nationale.
    La qualité est moyenne : elles sont anciennes et ont été scannées.


    Ces photos (prises par le second-maître Vittenet au début de l'après-midi) sont particulières : elles montrent un épisode que j'ai eu la chance de connaître et de vivre, « le passage de la ligne », pendant mon séjour à Diego-Suarez (désormais renommée Antsiranana, à Madagascar) sur l'aviso-escorteur Commandant Bory.

     

    Les personnes réfractaires au bizutage tel qu'on peut en avoir des échos dans des écoles peuvent réprouver ce genre de manifestation, mais à l'époque, l'embarquement sur un bâtiment de guerre n'était pas mixte, et il n'y avait pas de voyeurisme ni de harcèlement contre ceux qui ont ainsi participé aux traditions développées au fil des ans.
    C'était un peu comme renforcer les liens entre les membres d'une grande famille...


    Cinquante ans après, je pense qu'il n'y a pas de préjudice à trouver son nom illustrant ces photos : je me permettrai donc d'écrire les noms dont je me souviens, en demandant aux visiteurs qui me reconnaîtraient de ne pas donner mon propre nom en commentaire wink2  (c'est le blog de Dany Hèm...).

    Chacun peut me contacter par l'option Contact, la dernière du menu du haut.

     

     

    1.  le pilote et l'astronome

    Les acteurs ont revêtu, bien entendu, un costume de circonstance, correspondant à leur « fonction ».

    La personne sur la gauche est le capitaine de frégate Klotz, commandant du navire, il commentait le déroulement des événements.
    Le pilote est un sous-officier (ses jumelles sont 2 bouteilles de bière reliées par du ruban adhésif, son sextant un rapporteur et une bouteille de whisky (?) qu'il portait à sa bouche et non à l'œil).
    L'astronome est l'officier en second du bâtiment (le lieutenant de vaisseau Lucas) : on jouait le jeu à tous les niveaux !

    Le passage de la ligne (2)

     

    2.  le chef des sauvages et le chef des mitrons avec 3 de leurs comparses en arrière-plan

    Le premier est lieutenant de vaisseau, officier ASM (lutte anti sous-marine, mon chef de service), le deuxième second-maître (sous-officier) cuisinier, le sauvage en arrière Daniel Dubois, un de mes collègues de travail, le mitron barbu est un quartier-maître mécanicien

    Le passage de la ligne (2)

     

    3.  l'évêque et 2 des enfants de chœur, Amphitrite

    Si les rôles de l'évêque et d'Amphitrite (l'épouse de Neptune) étaient plutôt cérémonials, les enfants de chœur se montreront assez actifs, vous le verrez plus tard...

    Le passage de la ligne (2)

     

    4.  Amphitrite, les 2 barbiers et les 2 infirmiers

    Comme pour les photos précédentes, les personnages sont propres : ça changera.
    Le second infirmier a, par contre, la blouse tachée, avec du faux sang (de la craie sanguine) pour « impressionner » les néophytes.

    Amphitrite est un second-maître mécanicien, le premier barbier quartier-maître (artilleur ?), le deuxième est second-maître DSM (détecteur anti-sous-marin).
    Le stéthoscope de l'infirmier est un tampon de mousse qu'il frottait dans une boîte de cirage noir.

    Le passage de la ligne (2)

                                à suivre... 

     

     

     

    Le 184 ème Festival des Musiques du Faucigny
    prévu le dimanche 28 juin 2020 à Taninges (Haute-Savoie) est reporté au 27 juin 2021.

    Suivez ce lien pour en savoir plus.

     

     

    Dimanche 18 juillet 2021 aura lieu la 12ème édition de la cyclosportive
    JPP Neuf de Cœur

    3 parcours vous sont proposés, tous partant de Cluses et arrivant aux Carroz d'Arâches :

    - 70 km (environ 1 000 m de dénivelé +) avec la côte de Balme
    comme difficulté principale juste avant la montée aux Carroz

    - 110 km (env. 2 400 m de D+) avec montée du col de la Colombière
    à partir du Grand-Bornand puis la côte de Balme

    - 130 km (env. 3 500 m de D+) comprenant le col et le plateau des Glières,
    passage au Grand-Bornand pour l'ascension du col de la Colombière
    et final comme le parcours précédent

     Vous retrouverez le détail des parcours et les conditions d'inscription
    en suivant ce lien.

    Venez nombreux, c'est pour une bonne œuvre !

     

     

     


    votre commentaire
  •   

     

    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.


    Bon courage à toutes et à tous, et prenez soin de vous.

     

     

    Je vous présente à partir d'aujourd'hui quelques photos « de ma jeunesse », qui font partie d'une période de cinq années passées dans la Marine nationale.
    La qualité est moyenne : elles sont anciennes et ont été scannées.


    Ces photos sont particulières : elles montrent un épisode que j'ai eu la chance de connaître et de vivre, « le passage de la ligne », pendant mon séjour à Diego-Suarez (désormais renommée Antsiranana, à Madagascar) sur l'aviso-escorteur Commandant Bory.

    Pour des habitants de l'hémisphère nord, il s'agit du passage de l'Équateur en entrant dans l'hémisphère sud.
    Traditionnellement, c'est lors du passage réel que la cérémonie se tient, mais pour ceux qui, comme moi, avaient rallié le bateau par avion, elle a eu lieu au retour d'une mission qui nous avaient menés à Djibouti, en Arabie Saoudite, Iran et Éthiopie au début de l'année 1970. Cinquante et un ans...

    Ce sont « les anciens », qui eux-mêmes avaient été « conviés » à cette célébration quelques mois plus tôt (avant mon embarquement), qui ont été les acteurs très actifs de toutes les étapes destinées à faire accepter les néophytes par Neptune, le dieu romain des eaux vives et des sources.

    Si les photos montrent des personnes photographiées en plein action (par le second-maître Vittenet, photographe attitré du bord), elles ne traduisent pas totalement l'ambiance délirante des ces journées : comme beaucoup d'événements, il faut les avoir vécus pour y croire...

    Les personnes réfractaires au bizutage tel qu'on peut en avoir des échos dans des écoles peuvent réprouver ce genre de manifestation, mais à l'époque, l'embarquement sur un bâtiment de guerre n'était pas mixte, et il n'y avait pas de voyeurisme ni de harcèlement contre ceux qui ont ainsi participé aux traditions développées au fil des ans.
    C'était un peu comme renforcer les liens entre les membres d'une grande famille...


    Cinquante ans après, je pense qu'il n'y a pas de préjudice à trouver son nom illustrant ces photos : je me permettrai donc d'écrire les noms dont je me souviens, en demandant aux visiteurs qui me reconnaîtraient de ne pas donner mon propre nom en commentaire wink2  (c'est le blog de Dany Hèm...).

    Chacun peut me contacter par l'option Contact, la dernière du menu du haut.

     

     

    1.  la convocation remise à chaque néophyte la veille de la cérémonie (j'ai masqué mon nom...)

    Elle nous avait été délivrée par le facteur, équipé d'une étrange grosse boîte ceinturée à sa taille ; j'ai vite compris son fonctionnement et son but...

    Grosse ambiance bruyante alors que j'approchais de l'abri de navigation (la passerelle) où l'on m'avait ordonné de me rendre, et gros cris de joie lorsque je suis entré : on m'a aussitôt attrapé par les bras, mis à genoux, les 2 bras toujours bien tenus dans le dos, et le facteur s'est approché.

    Il s'est retourné pour que la boîte soit devant moi, et il en a ouvert un panneau mobile avec une ficelle pour dégager l'ouverture verticale face à moi et dévoiler le mode opératoire : il était « cul nu », tout noir, enduit de graisse graphitée, bien épaisse et collante, et ses comparses m'ont crié d'aller chercher ma convocation. Qui était où ? Eh bien... il ne restait qu'un endroit possible...  arf intello

    Sans l'aide des mains (je vous promets qu'on me tenait bien...) que restait-il ? Impressionné et quelque peu appeuré de se trouver aux pieds des spectateurs impatients, on comprend vite qu'il ne reste que la bouche (oui...).
    Fin tacticien, je me suis donc approché doucement, tout doucement, mais bête que j'étais, je n'avais pas pensé que les complices veillaient : un signe au facteur et hop ! celui-ci propulsait son popotin graisseux en arrière tandis que les mains derrière moi me poussaient la tête en avant.
    Résultat : un gros « floc » et ma binette est devenue toute noire (je le saurai après) sous les éclats de rire de tout le public attentif, équipage et officiers. aww

    Il fallait donc choisir une solution plus radicale et finalement la seule qui soit valable : plonger « les dents en avant » entre les fesses du diable à la boîte et arracher le précieux document le plus vite possible du logement intime où un autre papier, roulé comme une cigarette, le remplacerait bientôt à destination d'un autre « néophyte »...

    « Au suivant », aurait crié Jacques Brel !

    Marine

     

              2.  nous avons vu le facteur (enfin, une partie...)
              Je suis à droite, mon collègue Nespola à gauche. Et nous avons le sourire sous la graisse Belleville : l'épreuve est
              passée !                   

    samedi

     

    3.  le lendemain, c'était « le grand jour », nous passions réellement l'équateur.

    Les anciens avaient réuni tous les néophytes sur la plage avant du bâtiment, après un petit-déjeuner spécial néophyte : du café à l'eau de mer (salinité : 35 g/L).
    C'est vraiment pas bon, un bol entier que l'on vous force à avaler et si ce n'est pas fait assez vite, on vous en rapporte un deuxième !

    La tenue obligatoire était minimaliste : un bas qui ne craignait rien, qui serait à jeter après la fête, et sur la tête la coiffe blanche que le marin place sur son bonnet (bleu-marine) avec les tenues d'été.

    Nous sommes donc assis en écoutant le décompte du moment où la ligne sera franchie (pour notre retour à notre base de Diego-Suarez). Au niveau du coude du marin tout à gauche, vous pouvez apercevoir un cordage (une aussière) : il est attaché derrière le marin, et de l'autre côté du bâtiment aussi, et passe à l'avant.
    Les 2 personnes habillées (avec la tenue d'intervention incendie/voie d'eau, bien chaude sous le soleil...) sont elles aussi des néophytes, chargés de relever avec leur gaffe l'aussière symbolisant « la ligne » et de la faire passer par-dessus le mât de pavillon de beaupré, le moment venu.

    Lorsque nous avons franchi la ligne et que le signal de fin d'opération a été donné, les « chers anciens » nous attendaient avec 2 lances à incendie en batterie, jet bâton bien fort tandis qu'un adjoint laissait s'écouler dans le jet des lentilles (crues) : parfait pour décaper la peau...

    samedi

             à suivre... 

     

     

     

    Le 184 ème Festival des Musiques du Faucigny
    prévu le dimanche 28 juin 2020 à Taninges (Haute-Savoie) est reporté au 27 juin 2021.

    Suivez ce lien pour en savoir plus.

     

     

    Dimanche 18 juillet 2021 aura lieu la 12ème édition de la cyclosportive
    JPP Neuf de Cœur

    3 parcours vous sont proposés, tous partant de Cluses et arrivant aux Carroz d'Arâches :

    - 70 km (environ 1 000 m de dénivelé +) avec la côte de Balme
    comme difficulté principale juste avant la montée aux Carroz

    - 110 km (env. 2 400 m de D+) avec montée du col de la Colombière
    à partir du Grand-Bornand puis la côte de Balme

    - 130 km (env. 3 500 m de D+) comprenant le col et le plateau des Glières,
    passage au Grand-Bornand pour l'ascension du col de la Colombière
    et final comme le parcours précédent

     Vous retrouverez le détail des parcours et les conditions d'inscription
    en suivant ce lien.

    Venez nombreux, c'est pour une bonne œuvre !

     

     

     


    votre commentaire
  •   

     

    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.


    Bon courage à toutes et à tous, et prenez soin de vous.

     

     

    Pour beaucoup d'entre vous, peut-être, ce jour du 19 mai sera un retour à une liberté confisquée qui vous manque.
    La réouverture de bars, de restaurants, uniquement « en terrasse » - ce dont les médias nous rebattent les oreilles - sera donc une lueur d'espoir dans la reconquête d'une vie sans les privations diverses que l'on connaît depuis plus d'un an.

    Pour les professionnels, ce moment attendu est un grand pas en avant, et on peut comprendre qu'ils aient « envie de vivre », de refaire leur métier pour sauver leur entreprise ou leur emploi.

    Pour nous, les clients potentiels, occasionnels ou fidèles, il faudra continuer d'être prudents vis-à-vis de ce satané virus qui n'a pas pris de vacances, qui traîne un peu partout, là où on ne l'attend pas, les exemples sont multiples, nous en connais-sons (presque) tous.

    Alors, réouverture, retour à la normale, mais... sur vos gardes !

     

     

     

              1.  Grenade (Espagne), septembre 2014 

     

              2.  Panormos (Crête), juillet 2014                       

    ouv

                     

              3.  Paris, mai 2010

    ouv

     

     

     

    Le 184 ème Festival des Musiques du Faucigny
    prévu le dimanche 28 juin 2020 à Taninges (Haute-Savoie) est reporté au 27 juin 2021.

    Suivez ce lien pour en savoir plus.

     

     

    Dimanche 18 juillet 2021 aura lieu la 12ème édition de la cyclosportive
    JPP Neuf de Cœur

    3 parcours vous sont proposés, tous partant de Cluses et arrivant aux Carroz d'Arâches :

    - 70 km (environ 1 000 m de dénivelé +) avec la côte de Balme
    comme difficulté principale juste avant la montée aux Carroz

    - 110 km (env. 2 400 m de D+) avec montée du col de la Colombière
    à partir du Grand-Bornand puis la côte de Balme

    - 130 km (env. 3 500 m de D+) comprenant le col et le plateau des Glières,
    passage au Grand-Bornand pour l'ascension du col de la Colombière
    et final comme le parcours précédent

     Vous retrouverez le détail des parcours et les conditions d'inscription
    en suivant ce lien.

    Venez nombreux, c'est pour une bonne œuvre !

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique