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    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.

    Bon courage à toutes et à tous et prenez soin de vous.

     

     

    Ce 11 novembre est pour beaucoup d'entre nous, les plus anciens certainement, un jour particulier.

    S'il est férié, c'est en souvenir de l'arrêt des combats de la Première Guerre mondiale en 1918, et la signature de l'armistice, après 4 ans de sacrifices de la part des soldats de plusieurs nations, de la part des populations civiles également.

    Le 11 novembre n'est pas un jour comme les autres, car nous devons tous avoir à l'esprit que beaucoup de jeunes hommes ont perdu la vie dans des combats d'un autre âge, dans des conditions de vie très difficiles.

    D'autres ont été mutilés pour le restant de leur vie, perdant parfois la possibilité d'exercer leur métier d'avant, perdant l'opportunité de se marier, d'avoir des enfants.


    N'oublions pas ces hommes et l'ensemble des civils qui ont eu à souffrir de cette guerre, et espérons fermement ne jamais en connaître à notre tour.

     

     

              recueil de correspondance adressée par des soldats à leurs familles

              Armistice de 1918

              

     

     


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    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.


    Bon courage à toutes et à tous, et prenez soin de vous.

     

     

    Je vous présente quelques photos « de ma jeunesse », elles font partie d'une période de cinq années passées dans la Marine nationale.
    La qualité est moyenne : elles sont anciennes et ont été scannées.


    Ces photos (prises par le second-maître détecteur Vittenet au début de l'après-midi) sont particulières : elles montrent un épisode que j'ai eu la chance de connaître et de vivre, « le passage de la ligne », pendant mon séjour à Diego-Suarez (désormais renommée Antsiranana, à Madagascar) sur l'aviso-escorteur Commandant Bory.

     

    Les personnes réfractaires au bizutage tel qu'on peut en avoir des échos dans des écoles peuvent réprouver ce genre de manifestation, mais à l'époque, l'embarquement sur un bâtiment de guerre n'était pas mixte, et il n'y avait pas de voyeurisme ni de harcèlement contre ceux qui ont ainsi participé aux traditions développées au fil des ans.
    C'était un peu comme renforcer les liens entre les membres d'une grande famille...


    Cinquante ans après, je pense qu'il n'y a pas de préjudice à trouver son nom illustrant ces photos : je me permettrai donc d'écrire les noms dont je me souviens, en demandant aux visiteurs qui me reconnaîtraient de ne pas donner mon propre nom en commentaire wink2  (c'est le blog de Dany Hèm...).

    Chacun peut me contacter par l'option Contact, la dernière du menu du haut.

     

     

    Suite et fin de la cérémonie organisée par les « anciens » : certaines sont vraiment expressives  :-)
    Au terme du parcours, un diplôme du « passage de la ligne » sera remis à chaque ex-néophyte dignement admis dans l'hémisphère sud par Neptune.

     

    1.  on voit que ce néophyte a été bien « barbouillé » par les mains entre lesquelles il est passé !
    Et encore, il lui reste 3 étapes à franchir avant de parvenir .

    Le passage de la ligne (4)

     

    2.  le quartier-maître Pons en est au même stade, juste avant le passage chez les barbiers que l'on voit se préparer derrière

    Le passage de la ligne (4)

     

    3.  les barbiers

    La mixture qu'ils avaient préparée était, je crois, composée de farine et d'eau de mer : il nous en « claquaient » de grosses poignées, nous en badigeonnaient le corps et allaient même jusqu'à essayer de nous en mettre dans la bouche...
    Le néophyte est assis sur une planche, derrière lui se trouve la piscine (une structure faire de planches maintenant une grande bâche qui faisait office de réservoir).

    À la fin du barbouillage, les barbiers passaient chacun une main derrière les 2 genoux du néophyte et hop ! celui-ci se trouvait basculé dans la piscine où l'attendaient les sauvages.
    Les barbiers nous avertissaient du basculement et nous disaient de respirer un bon coup et de retenir notre respiration.

    En tombant à la renverse dans la piscine, 3 ou 4  sauvages nous attrapaient et nous faisaient aller au fond, nous montant dessus à 1 ou 2 et nous piétinant pendant quelques secondes ; ensuite, il y avait quelques émersions/immersions plus impressionnantes que pénibles, mais quand même... !

    Quand ils avaient décidé que le néophyte avait été suffisamment « baptisé », les sauvages le mettaient dos au bord de la piscine (sur un côté adjacent à celui où les barbiers l'avaient fait tomber), le soulevaient à 2 ou 3 pour le faire basculer sur une large planche.

    Le passage de la ligne (4)

     

    4.  les mitrons

    La planche est celle où se trouve le néophyte de la photo : elle débutait en plan incliné garni de « savon mou » (du savon noir) pour être bien glissante.

    Les 5 ou 6 mitrons attrapaient alors le néophyte, le maintenaient sur la planche/table pour littéralement « le rouler dans la farine », l'enduire partout de farine qui allait coller au corps mouillé.
    Si le néophyte avait encore son short, son maillot de bain, il était deshabillé pour mieux le fariner !

    Le passage de la ligne (4)

     

     

    En sortant des mains des mitrons, je me souviens que j'étais étourdi, et l'un d'eux m'avait alors guidé jusqu'à « la station de prélavage », une lance à incendie (cette fois en jet diffusé, pas plus fort qu'une bonne pluie) sous laquelle nous nous débarassions de l'essentiel de ce qui nous collait à la peau (beaucoup de farine).

    Chacun, matelot, quartier-maître, sous-officier, entièrement nu, rejoignait alors son poste où quelques collègues riaient et blaguaient le « malheureux » encore sale et collant.

    Vite, le savon, le gant, et la douche réparatrice pour finir cette journée mémorable !

     

     

     

    Le 184 ème Festival des Musiques du Faucigny
    prévu le dimanche 28 juin 2020 à Taninges (Haute-Savoie) est reporté au 27 juin 2021.

    Suivez ce lien pour en savoir plus.

     

     

    Dimanche 18 juillet 2021 aura lieu la 12ème édition de la cyclosportive
    JPP Neuf de Cœur

    3 parcours vous sont proposés, tous partant de Cluses et arrivant aux Carroz d'Arâches :

    - 70 km (environ 1 000 m de dénivelé +) avec la côte de Balme
    comme difficulté principale juste avant la montée aux Carroz

    - 110 km (env. 2 400 m de D+) avec montée du col de la Colombière
    à partir du Grand-Bornand puis la côte de Balme

    - 130 km (env. 3 500 m de D+) comprenant le col et le plateau des Glières,
    passage au Grand-Bornand pour l'ascension du col de la Colombière
    et final comme le parcours précédent

     Vous retrouverez le détail des parcours et les conditions d'inscription
    en suivant ce lien.

    Venez nombreux, c'est pour une bonne œuvre !

     

     

     


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    En l'an II de la pandémie, il nous est toujours nécessaire de conserver les précautions qui nous permettront de vaincre le virus qui en est responsable.

    Ça ne se fera pas tout seul, c'est à nous tous de faire ce qu'il faut pour cela, afin de retrouver une vie normale.


    Bon courage à toutes et à tous, et prenez soin de vous.

     

     

    Je vous présente quelques photos « de ma jeunesse », elles font partie d'une période de cinq années passées dans la Marine nationale.
    La qualité est moyenne : elles sont anciennes et ont été scannées.


    Ces photos (prises par le second-maître détecteur Vittenet au début de l'après-midi) sont particulières : elles montrent un épisode que j'ai eu la chance de connaître et de vivre, « le passage de la ligne », pendant mon séjour à Diego-Suarez (désormais renommée Antsiranana, à Madagascar) sur l'aviso-escorteur Commandant Bory.

     

    Les personnes réfractaires au bizutage tel qu'on peut en avoir des échos dans des écoles peuvent réprouver ce genre de manifestation, mais à l'époque, l'embarquement sur un bâtiment de guerre n'était pas mixte, et il n'y avait pas de voyeurisme ni de harcèlement contre ceux qui ont ainsi participé aux traditions développées au fil des ans.
    C'était un peu comme renforcer les liens entre les membres d'une grande famille...


    Cinquante ans après, je pense qu'il n'y a pas de préjudice à trouver son nom illustrant ces photos : je me permettrai donc d'écrire les noms dont je me souviens, en demandant aux visiteurs qui me reconnaîtraient de ne pas donner mon propre nom en commentaire wink2  (c'est le blog de Dany Hèm...).

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    1.  le policier

    Un second-maître joue le rôle du gardien-surveillant des opérations : il en a les capacités physiques !

    Le passage de la ligne (3)

     

    2.  le début du parcours

    C'est moi-même sur cette photo, pendant que l'infirmier « m'ausculte » (avec son tampon enduit de cirage noir), sous le regard amusé d'un marin (qui lui a déjà vécu cette cérémonie quelques mois auparavant).

    J'ai le chiffre 4 peint sur le torse à la craie sanguine (produit un peu gras, de couleur orange), il correspond au « nombre de doses » à recevoir chez les barbiers : 1 pour tout néophyte, 1 autre parce que j'avais franchi le cercle polaire arctique avant l'équateur (lors de mon premier embarquement sur le D'Estrées, en mai 1968), les 2 autres pour des fonctions que j'occupais à bord.
    Cette sentence avait été déclamée par le personnage en tenue sombre et chapeau situé derrière moi.

    J'ai encore sur la tête la coiffe blanche (c'est le début des opérations), nous la perdrons tous assez rapidement...

    Le passage de la ligne (3)

     

    3.  les enfants de chœur

    On peut dire qu'ils « attendent le client » en observant ce qui se passe plus loin ; ils étaient tous les trois matelot ou quartier-mâitre (Bombert au centre) 

    Le passage de la ligne (3)

     

    4.  mon ami P. José doit embrasser un crucifix poivré, le cou retenu pour ne pas se dérober ; son visage est enduit de graisse Belleville graphitée, pas facile à enlever !
    Nous avons fait ensemble nos classes, l'école des détecteurs anti-sous-marin, et 2 embarquements (le D'Estrées et le Commandant Bory). Nous sommes toujours en relation.

    Le passage de la ligne (3)

                                 à suivre... 

     

     

     

    Le 184 ème Festival des Musiques du Faucigny
    prévu le dimanche 28 juin 2020 à Taninges (Haute-Savoie) est reporté au 27 juin 2021.

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    JPP Neuf de Cœur

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    - 70 km (environ 1 000 m de dénivelé +) avec la côte de Balme
    comme difficulté principale juste avant la montée aux Carroz

    - 110 km (env. 2 400 m de D+) avec montée du col de la Colombière
    à partir du Grand-Bornand puis la côte de Balme

    - 130 km (env. 3 500 m de D+) comprenant le col et le plateau des Glières,
    passage au Grand-Bornand pour l'ascension du col de la Colombière
    et final comme le parcours précédent

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