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    Dans le département de la Haute-Corse, les Agriates sont une région d'environ 150 km² située dans la partie nord-ouest de l'île, au sud-ouest du Cap Corse.

     

    C'est une région comprise entre la montagne au sud (la Serra di Tenda, culminant à 1 535 m avec le Monte Astu) et la mer, au relief vallonné composé de roches magmatiques (granite, rhyolite, tufs) ; on y trouve des végétaux arbustifs qui habillent les paysages (arbousiers, asphodèles, cactus, myrthe, romarin) ainsi que des arbres comme le chêne vert, l'olivier et le pin maritime, planté au 20ème siècle. Le blé et les agrumes y ont été cultivés jusqu'au début du 20ème siècle.

     

    Il n'existe qu'un village aux habitations dispersées dans les Agriates, Casta, qui dépend de Santo-Pietro-di-Tenda (distant de 16 km par la route) et de San-Gavino-di-Tenda.

    Les 37 km de côtes et un tiers de la superficie des Agriates sont protégés par le Conservatoire du littoral.

     

     

     

              1.  paysage des Agriates ; au fond, le Cap Corse

    Balade en Corse (4)

     

              2.  bloc de rhyolite creusé par l'érosion

    Balade en Corse (4)

     

              3.

    Balade en Corse (4)

     

     

     

    Deuxième ville de Balagne après Calvi, l'Île Rousse doit son nom aux îlots rocheux de porphyre rouge qui font face au village qui compte près de 3 500 habitants ; son port de commerce est le 3e de Corse pour le trafic de marchandises et de passagers après Bastia et Ajaccio.

    L'île de la Pietra (photos 4 et 5) est désormais reliée à la terre, et comprend un phare et une tour gênoise ruinée.

     

     

                                            4.

    Balade en Corse (4)

     

              5.  le phare et la tour gênoise de l'île de la Pietra, entre bleu et roux

    Balade en Corse (4)

             à suivre...

     

     


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    Mardi 10 octobre, comme plusieurs habitants de la vallée du Giffre, Martine et moi avons "joué les curieux", en allant assister à la livraison du câble de la future remontée mécanique de Coulouvrier sur son site d'exploitation.


    En clair, nous avons souhaité voir quels moyens étaient employés pour acheminer le gros câble porteur du TSD6 (télésiège débrayable à 6 places) qui permettra d'acheminer 3 000 skieurs par heure entre la combe de Coulouvrier et la Tête des Saix, située 2 754 mètres plus loin et 944 mètres plus haut, ce qui en fera le télésiège au plus fort dénivelé d'Europe.

     

    La création de cette nouvelle remontée mécanique sur le domaine du Grand Massif (communes de Morillon et Samoëns) est liée à la construction du Club Méditerranée à Samoëns 1600 ; 4 pistes ont disparu pour libérer du terrain ou pour rénover le parc proposé, mais 4 pistes seront créées à court terme (2 bleues et 2 rouges).

     

    C'est le constructeur autrichien Doppelmayr, basé à Wolfurt (extrême ouest de l'Autriche), qui a emporté le marché de la construction, et qui fournit le câble sujet de cet article.

    Le transport a été assuré par une société suisse, Wipfli, basée à Flüelen (pas très loin de Lucerne) ; 2 camions et leur remorque, porteuse chacune d'un berceau largement dimensionné où était disposé un grand touret sur lequel était enroulée la moitié du câble, sont arrivés dans la soirée du lundi 9 aux Esserts pour que tout puisse commencer de bonne heure le lendemain.


    Quelques chiffres :
    - la longueur du câble : un peu plus de 5 500 mètres
    - diamètre : 55 mm
    - masse : à raison de 11,9 kg par mètre, cela donne (environ) 65 tonnes
    - l'épissure pour rabouter le câble une fois installé sur les pylônes mesurera 1 mètre par millimètre du diamètre, soit 55 mètres !
    - la gare d'aval (qui assurera la mise en tension du câble porteur) est située à 1 161 mètrtes d'altitude, la gare d'amont (motrice) à 2 105 mètres.

    L'ensemble routier pesait 140 tonnes et faisait 47 mètres de long ; 2 camions ont été requis pour répartir la masse afin de ne pas risquer de problème au passage de ponts ou sur des chaussées un peu fragiles.

     

     

     

     

              1.  le second camion, relié au premier par une barre pour assurer une distance constante ; on voit le câble qui vient
              du premier camion

    Coulouvrier

     

              2.

    Coulouvrier bientôt câblée !

     

              3.  passage sur le pont du Nant Taffon
              La bobine bleue est plus grosse et moins garnie que la grise : elle recevra la totalité du câble une fois que le convoi
              sera arrivé sur place, pour procéder au déroulement... et pour libérer le deuxième camion  

    Coulouvrier

     

              4.  juste après le passage du pont, un tombereau (chargé de terre pour favoriser l'appui sur les roues) s'attèle au
              convoi pour aider dans la montée du raidillon du début du chemin

    Coulouvrier

     

              5.  c'est presque gagné, il ne reste que quelques mètres de côte !

    Coulouvrier

     

              6.  le convoi est à l'arrêt pour que le tombereau décroche son élingue

    Coulouvrier

     

              7.  les 2 camions, toujours solidarisés par la barre, entament leur dernière partie du trajet qui les a amené
              d'Autriche ; la gare d'aval est située à environ 1 km, au bout de ce chemin aménagé exprès pour le transport des
              équipements dont ce câble

    Coulouvrier

     

     


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    Nous avons découvert quelques-uns des monuments de la ville, dont le Jardin Romieu avec, à une extrémité, un très bel escalier garni de rampes en fer forgé.


    La place Saint-Nicolas est bordée de commerces sur 3 côtés et par une vue sur la mer pour le 4ème.
    Une statue de Napoléon Bonaparte lui donne une "dimension impériale".


    À un angle, près du front de mer, la réplique du kiosque du sous-marin Casabianca a retenu mon attention ; ce sous-marin est célèbre pour ses faits d'armes. Le 27 novembre 1942, sous les ordres du capitaine de corvette L'Herminier, le bâtiment appareille en urgence de Toulon avec 4 autres "1 500 tonnes" pour ne pas se saborder (à cause de l'annexion de la zone libre par les Allemands) et pour pouvoir continuer à combattre.
    Il réalisera plusieurs missions (renseignement, dépose d'hommes et de matériel) qui ont contribué à organiser la résistance sur l'île et à sa libération en octobre 1943.

     

     

     

              1.  l'escalier Romieu et ses élégantes volutes qui encadrent une fontaine

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

     

              2.  le Vieux Port et l'église Saint-Jean-Baptiste

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

     

                                             3.  au carrefour de la rue Neuve St Roch et du Cours Pierangeli
                                            Le projet était de réaliser un carrefour où les 4 angles auraient été
                                            "arrondis" ; seuls 2 ont été faits, dont cette belle courbe avec des
                                            fenêtres en trompe l'œil

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

     

              4.  la place Saint-Nicolas et la statue de Napoléon Bonaparte

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

     

              5.

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

     

              6.  la réplique du kiosque du sous-marin Casabianca, qui a effectué plusieurs missions en faveur de la résistance
              et de la libération de la Corse. Il a été désarmé en 1952.

    Balade en Corse (3) : Bastia (#2)

             à suivre...

     


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