Nous avons quitté la gondole qui se balançait au gré des vaguelettes, pour redevenir des touristes piétons.

En cheminant dans les ruelles et sur les nombreux ponts (rappel : il y en a 450 !), nous rencontrons des scènes pittoresques et des vues sympas.

          1. par Martine : embouteillage   2. 3. 5. le Pont des soupirs vu sous d'autres angles   4. l'Italie, quel dépaysement !
          7. la Piazzetta San Marco le vendredi après-midi

Le chouchou des rouennais et - probablement - de tous les visiteurs de la manifestation, est le voilier mexicain Cuauhtémoc.

Avec son grand pavois et les voiles ferlées, il avait fière allure le long du quai où la foule se pressait.

Le voilier, c'est une chose, mais les marins... c'en est une autre ! Les marins et officiers mexicains rencontrent "un succés fou" auprès du public, féminin bien sûr, mais de tout le public au sens large, car jeunes et moins jeunes ont pu apprécier la courtoisie, l'amabilité, le sens du contact et du spectacle dont ces marins ont fait preuve depuis 24 ans que le Cuauhtémoc vient à Rouen.

Ils sont beaux, ils sont souriants et courtois, quel talent...

Nous avons pu visiter ce voilier (seulement l'extérieur, malheureusement), voici quelques photos pour résumer notre court embarquement :

1. portant le nom du dernier empereur aztèque, ce trois-mâts barque comprend un équipage de 109 marins et officiers ainsi que 90 "cadets" venus en formation. Ses 28 voiles couvrent une surface de 2 370 m², soit le tiers de celle d'un terrain de football aux dimensions internationales.
2. la barre à roue et le compas sous un laiton bien astiqué !   3. merci à mon modèle   7. la cuisine   8. alignement de chaumards

            le Cuauhtémoc par Wikipédia

            à suivre...

Nous avons sacrifié bien volontiers à la tradition de la promenade en gondole...

Cette promenade nous laisse cependant un souvenir mitigé : si découvrir la ville d'une autre manière est agréable - au sein des canaux, en se faufilant parmi les autres embarcations et sous les ponts - l'attitude des gondoliers est loin de coller au mythe créé par les chansons et les écrits divers.

Notre sortie de 45 minutes a duré réellement 30 minutes (coup d'oeil à la montre), pour 5 personnes qui ont payé chacune 20 euros ; bon retour sur investissement, non ?

De plus, notre pilote, un jeune et beau brun, ne s'est jamais occupé de nous (renseignements sur la ville, par exemple), a passé 10 minutes à téléphoner, et le reste du temps à interpeller ses collègues bateliers ("Eh, Marcello...").
Si les petits trains touristiques qui sillonnent les villes sont surnommés les promène-couillons, on peut raisonnablement supposer que la variante vénitienne existe aussi

  photo 1 : l'embarcadère   2 : quelle belle déclaration !   3 : la preuve avec un autre gondolier...   4 (de Martine) : presque comme 
  Dalida l'a chanté...   6 : sur le Grand Canal

            à suivre...