• Italie : le fort de Bard #1

     

     

    La pandémie, l'épidémie, la Covid, le Covid, appelez ça comme vous voulez, mais cet ennemi invisible est toujours là pour gâcher nos vies, alors continuons de nous battre contre lui, faisons front et nous y arriverons.

    Bon courage à toutes et à tous et prenez soin de vous.

     

     

     
     

     

     

     

    Le fort de Bard est une forteresse construite au sud-est de la Région Autonome de la Vallée d'Aoste (nord-ouest de l'Italie) entre deux versants montagneux qui forment un rétrécissement (une cluse) de la vallée où s'écoule la Doire Baltée.

    La construction actuelle a été édifiée entre 1830 et 1838 à l'instigation de Charles-Félix de Savoie (décédé en 1831) puis de Charles-Albert de Savoie, tous les deux rois de Sardaigne et Ducs de Savoie, qui appartenait à l'Italie jusqu'au traité de Turin en mars 1860.

    À l'origine, des témoignages démontrent l'existence d'une place forte au 6e siècle et des renforcements au 17e.

    En mai 1800 la garnison du fort, composée de 400 soldats de l'armée austro-croate, s'oppose pendant deux semaines avec 20 canons à l'avance des 40 000 hommes de l'Armée de réserve du Premier consul Bonaparte.
    Après rédition de la garnison, Napoléon fera démolir le fort de l'époque, vexé par la résistance des soldats du royaume de Savoie.


    Actuellement, la forteresse comporte plusieurs ouvrages dans lesquels se tiennent des expositions temporaires et des concerts ou des représentations théâtrales.
    Plusieurs espaces sont dédiés à des conférences, une médiathèque, la culture, un musée des frontières, aux écoles, et surtout au musée des Alpes ouvert en 2006, doté de collections importantes d'objets et de produits fabriqués à la main, de pièces  formant une partie intégrale de l'histoire de la montagne alpine.


    Le fort est construit sur un éperon situé au milieu de la valée, rétrécie à cet endroit ; on y circule dans une pente marquée par un chemin en lacets ou grâce à des ascenceurs.
    La vue sur la vallée devient de plus en plus belle au fur et à mesure de la montée.

    Au pied du fort on trouve le bourg de Bard et Hône, un village de 1 200 habitants composé de nombreux hameaux, coupé en 2 par la construction de l'autoroute en 1968.
    Le village a été un centre métallurgique important et comprenait « l'usine à clous » qui fournissait pendant la Première Guerre mondiale les clous pour équiper les bottes des soldats. 

     

    La première photo est prise du bord de la route qui s'élève à l'ouest de Hône avant de se perdre dans la montagne ; le fort ensoleillement rend cette photo « plate » et je n'ai pu éviter les fils électriques qui barrent la vallée...
    En bas à droite vous pouvez apercevoir la Doire Baltée et, plus loin, l'autoroute qui rejoint la plaine du Pô.

    La deuxième photo est celle d'un plan figurant sur un des nombreux pannonceaux d'information.

    La quatrième montre le bâtiment le plus en hauteur.
    Le fort comprenait au total 283 chambres + 176 de service, pour 416 soldats.

     

     

             1.  le fort et la Doire Baltée qui coule à ses pieds ; la route nationale passe de l'autre côté, l'autoroute sur la droite
             de la rivière

    Italie : le fort de Bard

     

             2.  le tracé vert correspond au cheminement piétonnier, les tracés rouges sont ceux des ascenceurs
             Opera signifie ouvrage ; en bas du plan, le bourg de Bard (Borgo).

    Italie : le fort de Bard

     

             3.  vue vers l'ouest (Aoste, la France) et sur Hône, séparé en 2 par le tracé de l'autoroute E25

    Italie : le fort de Bard #1

     

             4.  les aménagements annexes (rambardes, paneaux d'information, ...) sont de qualité

    Italie : le fort de Bard #1

             à suivre...

     

     

     

    La 13e édition de la cyclosportive JPP Neuf de cœur aura lieu le dimanche 3 juillet 2022.

    Comme les années précédentes, les organisateurs ont élaboré des parcours sportifs, certes, mais aussi des passages où les participants en prendront « plein les mirettes » et, pour certains, « plein les gambettes » smile

    Si l'aventure vous tente, rejoignez la famille des cyclistes au grand cœur ; en 2021, les inscriptions ont rapporté 72 024 euros à l'association parrainée par Jean-Pierre Papin qui sera en personne sur un des itinéraires.

    Tous au départ de Cluses et arrivant aux Carroz d'Arâches, les parcours se déclinent ainsi :

    - 70 km, dénivelé+ 1 345m (côte de Châtillon, Morillon, Mieussy, Saint Jeoire, Cormand, Marignier, Marnaz, Cluses, côte de Balme)
    - 100 km, dénivelé+ 2 370m (col de la Colombière, Glières-Val de Borne, Bonneville, Ayze, côte de l'Eponnet, Marignier, Marnaz, Cluses, côte de Balme)
    - 130 km, dénivelé+ 3 400m (col de la Colombière, plateau des Glières, Saint-Pierre-en-Faucigny, Bonneville, fin comme le parcours 100 km)

     

      

    Voir la page Petites annonces ici

     

     

     

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