Je l'ai appris (seulement) en visitant Cahors : Léon Gambetta y est né (en 1838).

Homme politique important de la Troisième République, son coeur est conservé au Panthéon.

Une statue le représente à une extrémité des allées Fénelon, regardant... le boulevad Gambetta, axe majeur de la cité.

 

 

 

 

          1.  la statue de Léon Gambetta ; à droite, le bâtiment qui abrite l'Office de tourisme

 

          2.  barbacane de la muraille nord (16^ème siècle) et Tour St-Jean ou "tour des pendus"

 

          3.  le marché de la place Chapou

 

          4.  "ils sont beaux, mes bigarreaux, ils sont beaux"... et ils étaient bien bons  

 

          5.

 

 6. et 7. :  façades du "vieux Cahors"

  

 

 à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

La cathédrale Saint-Étienne a été construite de 1080 à 1135, à l'emplacement d'une ancienne église bâtie au 7^ème siècle.

Elle est située dans "le vieux Cahors", à l'intérieur de l'ancienne enceinte protégée par la rivière et les fortifications remplacées par l'actuel boulevard Gambetta.

Sur la place Chapou, devant l'édifice, se tient un grand marché bihebdomadaire.

Vous trouverez ici, grâce à l'article de Wikipédia, tous les renseignements pour mieux connaître cet édifice classé au titre des Monuments historiques et inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco.

 

  

 

                                           1.  manque de recul pour mettre en valeur la façade, rajoutée entre
                                           1316 et 1324

 

          2.  vue arrière sur la toiture et les 2 coupoles, les plus vastes de France avec 18 m de diamètre et 10 m de hauteur.
          Le bâtiment au toit ardoisé sur la droite de la cathédrale abrite la préfecture           (photo prise du mont Saint-Cyr)

 

          3.  l'intérieur, assez sobre

 

          4.  vue du cloître, au jardin occupé par une décoration moderne plutôt agréable

 

          5.  

 

          6.  le cloître

 

                                           7.  près du portail nord, une statue de Marc Petit, artiste lotois :
                                           "l'Ange de Lazaret", le regard tourné vers la cathédrale

 

                                           à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut bien commencer par un endroit, une ville ou un des beaux villages que nous avons visités...

Alors, "à tout seigneur, tout honneur", je commence par Cahors, préfecture et chef-lieu du département du Lot !

 

Cahors compte 20 000 habitants, l'agglomération 42 000.

La cité a été bâtie à l'intérieur d'un des nombreux méandres du Lot : elle est entourée d'eau sur les 3/4 de sa superficie, cette eau étant elle-même bordée de hautes collines ; les pèlerins du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et autres randon-neurs doivent d'ailleurs descendre un sentier escarpé pour accéder à la ville et en gravir un autre tout aussi raide pour en partir...

 

Cahors bénéficie du label "Ville d'art et d'histoire", c'est le principal centre économique du département.

La ville donne son nom à un vin réputé - le Cahors - dont les vignobles sont essentiellement implantés dans le sud-ouest du département ; le vin (exclusivement du rouge assez tannique) était très apprécié au Moyen-Âge et il continue d'être exporté dans plusieurs pays.

La surface plantée a été beaucoup réduite à la suite des ravages causées par le phylloxéra à la fin du 19^ème siècle, elle est actuellement de 4 000 hectares pour une production de 155 000 hectolitres (à consommer avec modération).

 

Le vin n'est pas le seul fleuron de la région : la gastronomie est un facteur important de l'économie locale avec la production de truffes, de foie gras.
"Coincé" entre la Dordogne au nord-ouest, le Tarn-et-Garonne (et le Gers) vers le sud, le département du Lot fournit les mêmes produits qui attirent tant de touristes gourmands et de gastronomes !

 

Enfin, le tourisme - principale ressource - profite à Cahors comme à beaucoup de beaux villages conservés dans l'esprit "de l'ancien temps".

Visiter "le vieux Cahors" vous entraîne dans des ruelles étroites où le soleil pénètre peu : la raison vient de la concentration des habitations au 7^ème siècle, à la suite d'invasions, de pillages et de destructions.
Les habitations furent alors "resserrées" à l'est de la presqu'île et protégées par une muraille (ce qui n'empêcha pas d'autres invasions...) : il fallut construire les maisons très proches les unes des autres.

On perçoit très bien l'emplacement de ces fortifications lorsque l'on se place en hauteur au mont Saint-Cyr : le fossé bordant la muraille, comblé, est devenu le boulevard Gambetta, axe nord-sud très arboré (photo n°6).

 

Enfin, comment écrire sur Cahors sans mentionner le pont Valentré, emblème touristique de la cité ?

Je vous montre ici plusieurs photos (j'en ai d'autres !) de cet ouvrage construit entre 1309 et 1378.
Je vous renvoie à l'article de Wikipédia pour en savoir plus sur ce pont, encore appelé pont du Diable en raison d'une légende qui conte que le maître d'œuvre avait pactisé avec le diable pour accélérer les travaux qui s'éternisaient.
Satan, favorisant la bonne éxécution des travaux, devait prendre l'âme de l'architecte en paiement.
Ce dernier, peu enclin à en arriver là, lui demanda d'aller chercher de l'eau avec un crible (tamis grillagé pour séparer des matériaux de différentes tailles) ; le diable perdit donc son marché, et envoya chaque nuit un diablotin desceller la dernière pierre de l'ouvrage fixée par les maçons.

Lors de la restauration du pont en 1879, l'architecte fit sceller une effigie de diablotin à l'emplacement (supposé) de cette pierre : une sculpture que vous pouvez voir sur la photo n°4. 

 

 

Office de Tourisme du Grand Cahors et l'article de Wikipédia. 

 

 

          1.  le pont Valentré vu de la rive gauche du Lot en montant à la Croix Magne 

 

          2.  

 

                                           3.  la tour centrale avec, en haut à droite, le diable scellé dans la pierre

 

          4.  

 

          5.  une des nombreuses coquilles jalonnant le tracé du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle dans Cahors
          (ici à une extrémité du pont, au sol constitué de petits galets)

 

          6.  vue du mont Saint-Cyr, la partie ancienne de la ville bordée par la rivière et la végétation du boulevard Gambetta

 

          à suivre...