• Une semaine en Crète (26) : les gorges de Samaria (#1)

     

      

     

    Dès que j'ai su que Martine et moi allions en Crète, je me suis dit "Nous irons randonner dans les gorges de Samaria".

    Entendons-là descendre la totalité du parcours compris entre Xyloskao, sur le plateau d'Omalos, 10 km au sud de ce village, et Agía Rouméli, terminus des gorges : un parcours de 16 km et 1 250 m de dénivelé, dont l'essentiel à avaler au départ.

    Donc, "pas une balade de Mickey", que certains de mes anciens collègues de travail avait faite (et vantée) lors d'un voyage organisé part notre CE.

     

    Malheureusement, l'organisation de cette randonnée n'est pas aussi simple qu'on peut le penser, assis sur sa chaise à la maison : si le départ ne pose pas trop de problème, c'est à l'arrivée que ça se complique...
    En effet, Agía Rouméli n'est desservi par aucune route, les seuls moyens d'y accéder sont la descente des gorges à pied et le passage du bateau, venant soit de Paleochora soit d'Hora Sfakion, celui que nous emprunterons.

    De plus, elle n'était organisée (avec transport) que le lundi, qui était notre jour d'arrivée et aussi de départ...

     

    Je me suis donc contenté de "la petite voie" ou "voie des paresseux", c'est à dire une découverte en aller et retour du bas des gorges (le plus facile) à partir d'Agía Rouméli.

    Pour cela, nous avons pris un autocar près de notre hôtel de Panormos (les 2 seuls "clients" !), avant d'être rejoints par un groupe d'une trentaine de personnes d'un autre hôtel du group Fram (comme lors de notre excursion à Anogia et Axos).

     

    Nous avons atteint le petit village d'Hora Sfakion, sur la côte sud, après avoir traversé toute la largeur de l'île et admiré des paysages magnifiques, passant à côté des gorges d'Imbros, moins longues et moins fréquentées que celles de Samaria.

    Hora Sfakion voit défiler chaque été (plutôt entre avril et octobre) des centaines et des centaines de visiteurs, la majorité pour un simple passage entre le débarcadère et le parking, après avoir marché dans les gorges.

    J'écris "plusieurs centaines", mais en réalité c'est près de 400 000 marcheurs qui parcourent les gorges chaque année, sans compter celles et ceux qui - comme nous - font l'aller et le retour par le bateau entre Hora Sfakion et Agía Rouméli.
    Donc, un petit village envahi par les touristes, qui constituent l'essentiel de son activité économique.

     

    C'est par ce petit port que la plupart des troupes alliées ont pu s'échapper après la bataille de Crète perdue fin mai 1941.

     

    Nous avons donc pris le bateau, petit ferry pouvant transporter quelques camions et voitures et près de 800 passagers, qui rejoint Agía Rouméli en 1h15mn.

    Il fait une escale à Loutro, un charmant village isolé, sans route, blotti au creux d'une petite baie aux eaux d'une transpa-rence... "je ne vous dis que ça"  ;-)
    Il n'y a rien à faire à Loutro (pour les touristes) que se laisser vivre, quand celles et ceux qui travaillent dans les bars, les restaurants et les hôtels s'occupent d'eux...

     

     

     

     

              1.  le petit port d'Hora Sfakion

    Hora Sfakion

     

              2.  Loutro et sa quarantaine de maisons, hôtels, pensions, au pied de la montagne quelque peu aride

    Loutro

     

              3. 

    Loutro

     

              4.  à peine débarquées du bateau-navette, les marchandises sont acheminées vers les hôtels et les restaurants

    Loutro

     

              5.  bye-bye...

    Loutro

     

                                                 6.  petite chapelle et immense paysage

    vers les gorges de Samaria

     

              7.  arrivée en vue d'Agia Roumeli, terminus des gorges de Samaria

    Agia Roumeli

     

              8.  le débouché des gorges

    Agia Roumeli

     

              à suivre...

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 12 Septembre 2014 à 08:07

    Je ne sais pas de quoi tu parles en disant que le CE avait fait une ballade de Mickey, car les 16 kms nous les avons eu dans les pattes et c'était pas facile....non mais

    Le départ de la descente est très dur avec les éboulements de cailloux, arrivés au milieu c'est mieux, plus plat, mais nous avions hâte d'en voir le bout et la mer. Retour en bâteau sympa en longeant la côte.

    Je ne vous salue pas Monsieur Hem....... bisous à Martine....lol

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    2
    amivac
    Samedi 13 Septembre 2014 à 11:23

    ces montagnes arides me font penser aux canaries.

    j'aime bien la photo 4.

    bises et bon we à toi

    3
    Dimanche 14 Septembre 2014 à 08:50

    C'est vrai que l'aspect de ces montagnes est très "caillouteux", peu de végétation et une tendance à se désagréger.
    Probablement les Canaries et la Crète ont-elles des points communs, issus du volcanisme qui les a créées...
    Bises et bon dimanche !

     

     

     

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