• Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#10)

     

     

    Voici la fin de notre randonnée...
    La descente (5 km) nous a paru longue, et dure pour les genoux ; il faut dire qu'ils ne sont plus très jeunes  sarcastic

    Au gré de nos pas, nous avons pu encore admirer les paysages qui se déroulaient sous nos yeux après chaque courbe du chemin. Il permet à quelques véhicules d'aller jusqu'au refuge (pour son approvisionnement), et aux alpagistes de monter plus aisément jusqu'à leur troupeau avec du matériel.

    Un sentier existe entre notre itinéraire de montée et celui de la descente, passant en partie en forêt.
    Je ne sais pas si ce bois est lui aussi habité par des êtres ou des animaux pétrifiés pour des années grâce au talent d'un sculpteur amoureux de la nature, du patrimoine de sa région : Siro Viérin est réellement très doué et nous nous souviendrons longtemps de cette balade.

    L'idée et la réalisation en reviennent à Grazia : nous la remercions tous encore aujourd'hui  yes


    Sur la photo n°1, un jeune pêcheur est en attente d'une bonne prise dans le lit du petit torrent issu de la montagne qui domine le refuge.
    On peut deviner que l'endroit où sa canne à pêche était insérée a été cassé ; l'accessoire est donc coincé pour conserver l'illusion, mais la physionomie du personnage est conservée et superbement faite.

    La photo n°2 montre une statue qui mesure environ 1,40-1,50 m : elle est à l'effigie de l'abbé Jean-Baptiste Cerlogne
    (lien vers Wikipédia).

    Sur une plaque fixée dans la roche, en arrière du religieux, un texte écrit en 3 langues (l'Italien, le Français et le patois valdôtain) indique qu'il est le « Père de la poésie francoprovençale en Vallée d'Aoste, auteur d'une œuvre monumentale, dont la grammaire et le premier dictionnaire valdôtain ».

    Né en 1826 à Saint-Nicolas (un petit village situé à 10 km d'Aoste, juste en dessous du lieu de départ de notre randonnée), il y est décédé en 1910.

     

     

     

     

              1.  sur la droite du personnage, 2 poissons (en bois, bien sûr)

    Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#10)

     

              2.  reproduction de Jean-Baptiste Cerlogne

    Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#10)

     

              3.  le paysage contemplé par l'abbé ; nous sommes montés en face, sur l'arête

    Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#10)

     

              4.  « rideau » sur cette superbe randonnée...

    Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#10)

     

     

     

    « Un air d'Italie : le refuge du mont Fallère (#9)Presque à sec »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Alizée
    Mardi 30 Octobre 2018 à 09:47

    La descente met de la pression sur les genoux. A l'arrivée, les muscles doivent tirer fort et même les jours à suivre.

    Photo 2 : on dirait une peinture. La photo prise d'un peu plus loin donnerait l'illusion d'un vrai personnage.

    Bonne semaine.

      • Lundi 5 Novembre 2018 à 06:32

        Beaucoup de personnes n'apprécient  pas (ou plus...) les descentes ; à la fatigue de la montée s'ajoute le poids des ans, permanent, et ça oblige à ralentir !

        Bonne semaine pour vous également.

    2
    coco
    Mardi 30 Octobre 2018 à 14:38

    Elle est super la photo du pêcheur! Tu es descendu dans le torrent? Pour la n°2, oui on dirait un tableau avec ces magnifiques couleurs et le paysage qui se dévoile à chaque détour...

    Souvenir d'une très belle journée!

    Bises à vous deux avec la neige! 

      • Lundi 5 Novembre 2018 à 06:33

        Oui, je suis descendu un peu pour avoir une vue moins plongeante.

        Une vraie belle journée à tout point de vue !

        Bises et bonne semaine.

    3
    Nicole
    Vendredi 2 Novembre 2018 à 14:48

    une rando variée,  intéressante, certainement pas facile, qui a du vous laisser quelques souvenirs douloureux le lendemain....courbatures... fatigue...mais que de beaux souvenirs!!!

    félicitations à vous tous, vous êtes des chefs!!!!

      • Lundi 5 Novembre 2018 à 06:36

        Variée, c'est vrai, dans des paysages qui nous changeaient de ceux que nous pratiquons habituellement.
        Les difficultés, le mal aux jambes, tout ça passe après les bons souvenirs que nous gardons de ces moments privilégiés.
        Et puis, ça n'est pas le bagne, non plus !

        Bises et bonne semaine pour vous, Nicole.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :