Après avoir progressé dans une plaine vallonnée, nous attaquons la vraie montée ; Grazia nous fait suivre l'itinéraire le plus à l'est pour ne pas faire notre randonnée en aller et retour : nous aurons ainsi des points de vue différents.

Nous sommes partis d'une altitude de 1 832 m, et le refuge se situe à 2 385 m : le dénivelé de 553 m (en réalité un peu plus, car il y a quelques parties descendantes sur le parcours) n'est pas trop élevé mais il est relativement « groupé », on monte beaucoup sur une courte distance et il reste des parties relativement plates avant et après...

Sur les photos 4 et 5, ça se voit ou ça ne se voit pas, mais la pente était rude ! Chacun à son rythme, nous avalons cette difficulté en songeant au plaisir qui nous attend : atteindre le refuge et passer ensemble une bonne journée.

          1.  montée en pleine nature sur fond de Grand Paradis

          2.

          3.

          4.  Alain ouvre la marche comme très souvent ; les sacs à dos sont encore lourds du pique-nique

          5.  la partie la plus pentue, montée en ordre dispersé, Gisèle en tête

          à suivre...

Dimanche 23 septembre, nous avons reconstitué notre petit groupe de huit - les mêmes que pour le plateau de Cenise - pour une randonnée en Italie, qui marquait également le premier jour de l'automne.

Cette belle sortie, initiée par Grazia, s'est déroulée par une météo magnifique sur les pente du Mont Fallère, situé sur le flanc gauche de la vallée d'Aoste lorsque l'on se rend dans cette ville à partir de Courmayeur.

De la sortie du tunnel du Mont-Blanc à Saint-Pierre, il y a 32 km d'une belle route qui laisse (aux passagers) le loisir d'admirer les paysages valdôtains.
À partir de Saint-Pierre, la route qui monte jusqu'à Vétan-Dessus comprend de nombreux virages, pour passer de 730 à 1832 mètres d'altitude au parking près de l'hôtel Notre Maison.

Durant la montée de cette route en (nombreux) lacets, une grosse pensée pour notre amie Michèle...

Dès le départ, ça grimpe fort sur 100 m, avant que le chemin ne nous fasse nous engager dans une succession de vallonne-ments dans un paysage herbeux de pâturages ; quelques fermes sont disséminées sur une pente pas trop marquée.

Par la suite, Grazia nous guidera par un sentier très pentu pour faire une boucle plutôt qu'un simple aller-retour par la piste qui permet de ravitailler le refuge.

                                         1.  après le premier raidillon, cette statue en bois massif est un prélude
                                        à ce que nous verrons, à ce que vous verrez... plus tard !

          2.  les pâturages sont bien verts : l'arrosage est ici amplement utilisé

          3.  un balisage simple mais efficace ; en arrière-plan, le Grand Paradis

          4.  les sommets sont encore partiellement enneigés, sous un ciel d'un bleu de rêve !

         à suivre...

Pendant notre pause déjeuner, nous avons été survolés par un parapentiste dont les évolutions silencieuses donnaient le frisson à certaines ; alors que nous quittions notre « salle à manger », un des corbeaux qui croisaient aux environs s'est posé et a croassé à plusieurs reprises avant de sautiller comme pour pratiquer une danse.
Ensuite, il a pris son essor au-dessus du vide, nous narguant dans son vol lourd mais ô combien plus économique pour se déplacer...

Nous, pauvres pèlerins (volontaires, il ne faut pas exagérer !), nous avions quelques kilomètres à faire à pied pour retrouver nos voitures... 

          1.  Maître corbeau sur les Rochers perché...

          2.  appliquée

          3.  c'est le départ, il faut remettre les jambes en action !

          4.  sur le chemin du retour, on peut voir des paysages « zappés » à l'aller  

          5.  la chaîne du Bargy avec un rayon de soleil