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    Je l'ai mentionné dans l'article précédent, notre but initial était de rejoindre le village de Lavey, en Suisse, situé à environ
    15 km au nord de Martigny, dans le canton de Vaud.

    Lavey-Morcles est un regroupement de 3 villages, et ne compte qu'à peine plus de 900 habitants.
    Si la localité a eu jadis plus d'importance sur le plan de la stratégie militaire du fait de son emplacement à l'extrémité d'une étroite vallée, aujourd'hui elle est surtout connue pour les bains thermaux situés à Lavey-les-Bains.


    Découverte en 1829, la source d'eau chaude - qui s'écoulait alors directement dans le Rhône - a initié un projet mis en place en 1836.

    L'eau est captée par un forage à 700 m de profondeur et sort de la terre à 70°C.
    Elle est refroidie et filtrée avant d'être employée dans 2 axes : le thermalisme médicalisé dans la partie Centre médical, et la balnéothérapie associée à un thermoludisme actuellement en vogue (bassins visibles sur la photo n°1).

    Ces bassins offrent en 4 secteurs (dont 1 bassin intérieur sonorisé) une eau à 32-34 ou 35-36°C ; les bassins sont soit
    « neutres » (intérieur et celui de couleur violette, changeante, sur la photo prise le soir) soit pourvus de jacuzzis (jets d'eau, bains bouillonnants comme dans l'ovale rouge à gauche de la photo).

    On peut accéder à ces bassins sans savoir nager, ils sont profonds de 1,30-1,40 m environ ; des vestiaires, une cafétéria, des hammams (bains turcs) et des saunas complètent ces installations accessibles de 9h à 21 h (22 h les vendredi et samedi).


    J'ai eu la chance de gagner un « bon cadeau découverte » (l'entreprise propose la vente de plusieurs types de bons) en début d'année lors de l'excellent loto annuel organisé à Sixt-Fer-à-Cheval.
    Nous avons pu profiter à deux de l'accès aux bains, d'une nuitée et petits-déjeuners dans le Grand Hôtel des Bains, un établissement plutôt luxueux où nous avons reçu un accueil très agréable.

    Vous trouverez plus de détails sur les différentes prestations et les prix (en francs suisses et - disons-le - d'un certain niveau...) sur ce lien.

     

      

              1.  peu de temps avant la fermeture, il reste quelques baigneurs dans le plus grand bassin et celui éclairé en rouge

    Balade automnale : Suisse et Italie (#2)

     

     

     

    Le lendemain matin, nous avons repris la route en direction de l'Italie via le col du Grand Saint-Bernard.

    Hélas, au grand dam de Martine, le col était fermé et il nous a fallu emprunter le tunnel destiné habituellement aux poids lourds et aux passages hivernaux.
    Emprunter pourrait être remplacé par louer, car ce tunnel est payant (28,50 €).

    Il faisait très beau (le 20 octobre), il n'y avait pas l'ombre d'un flocon dans la montagne même à cette altitude (le col est à
    2 469 m), c'est donc avec regrets que nous n'avons pu y accéder.

    La montée nous a offert des vues magnifiques sur les paysages du versant suisse ; il y en avait également de superbes côté italien, nous avons donc été comblés pour notre balade d'automne.
    J'avoue ne pas connaître le nom des sommets des photos 2 et 3 malgré quelques recherches...

     

      

              2.

    Balade automnale : Suisse et Italie (#2)

     

              3.

    Balade automnale : Suisse et Italie (#2)

     

              4.   Christine en mode touriste

    Balade automnale : Suisse et Italie (#2)

             à suivre...

     

     

     


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    Nous avons récemment fait un court voyage (en durée) en passant par la Suisse puis l'Italie, deux pays qui sont pour nous de proches vosins.

    Le territoire suisse est à quelques petits kilomètres de chez nous, lorsqu'on regarde la montagne vers le nord-est : moins de 11 kilomètres.

    Pour l'Italie, c'est un peu plus éloigné : 30 km à vol d'oiseau vers le sud.


    Cependant, nous avons effectué notre petit tour en voiture, et non à pied en ligne droite  wink2

    Nous sommes allés à Lavey, en Suisse, où nous avons pu profiter d'un séjour-découverte des Bains de Lavey gagné au loto annuel de Sixt-Fer-à-Cheval en début d'année.


    En route, nous avons choisi la pause pique-nique pour notre déjeuner, à un endroit que nous connaissions déjà : au-dessus de Martigny (article de Wikipédia).
    Cette commune de 18 000 habitants est la deuxième du canton du Valais après Sion. On y trouve des cultures (abricots, vignobles) et des activités commerciales, scientifiques et touristiques.

    Nous avons atteint Martigny en passant par Chamonix puis le col de la Forclaz ; la photo n°1 a été prise dans la dernière ligne droite de la descente de ce col vers Martigny.

    Remarquez la pente sur laquelle est implantée la vigne, séparée des habitations par la Drance (ou Dranse, photo n°3), une petite rivière affluente du Rhône à Martigny même ; pour prendre des photos dans les rangs du vignoble, j'avais de la peine à conserver mon équilibre et à ne pas me laisser entraîner !

     

     

     

     

              1.  vue sur la ville, enserrée dans la vallée ; on aperçoit (!) le Rhône qui forme un coude et qui passe (sur la photo)
              juste au-dessus de la tour ruinée du Château de la Batiâz

    Balade suisse

     

              2.

    Balade suisse

     

              3.  la pente est forte, exposée est-sud-est

    Balade suisse

     

              4.

    Balade suisse

             à suivre...

     

     

     


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    Aujourd'hui 11 novembre, partout en France est commémoré l'Armistice de la Première Guerre mondiale, qui de 1914 à 1918 aura tué environ 10 millions de civils et de militaires et en aura blessé environ 20 millions.

    Grâce aux images d'archive, nous pouvons avoir, 100 ans plus tard, une idée, une bien mince idée certainement, de ce qu'aura été ce conflit majeur, de l'horreur qu'il a engendrée chez les soldats, mais aussi chez leurs familles obligées de s'adapter au manque des hommes et à l'angoisse permanente.

     

    Cette guerre devait être la der des ders. On sait ce qu'il en est advenu.

     

    Alors aujourd'hui, encore plus que d'autres jours, mes pensées vont à tous ceux qui ont sacrifié leur jeunesse, leur vie, pour que nous restions libres.
    Ô, je ne suis pas candide, s'ils avaient pu ne pas la faire, la guerre, bon nombre de ces valeureux soldats seraient restés avec leur famille, à travailler la terre, à instruire les écoliers de leur classe, à être un employé d'industrie, de commerce.

    Mais la loi fait que l'on est solidaire de sa Patrie et que ceux qui sont en âge de la défendre se doivent d'aller le faire.

    C'est ce qu'ils ont fait, avec un courage inouï, avec un sens du devoir dont on peut se demander s'il existerait encore de nos jours, s'il fallait recommencer...

    Je formule des vœux pour que jamais ce ne soit le cas, et j'aimerais tellement que ce soit le cas partout sur notre planète.
    Les images d'il y a 100 ans se répètent aujourd'hui ; c'est juste « ailleurs », aussi dur voire pire, et le résultat est le même.
    Des hommes, des femmes, des enfants, souffrent, pour des conneries qui pourraient se régler autrement qu'en faisant tuer et souffrir des milliers ou des millions de gens.

    Je l'ai déjà écrit et je le pense vraiment : l'espèce humaine n'a pas sa place sur Terre, car pour une belle chose qu'il fait, l'Homme en réalise des dizaines de moches ou de terribles.


    Il y a 100 ans, des millions de Français et d'Alliés ont espéré dans l'avenir.
    Aujourd'hui, pensons à eux, et tentons de l'améliorer autant que l'on peut, nous leur devons bien ça.

     

     

     

     

              1.  paysage de paix en Suisse

    100 ans de notre Histoire

     

              2.  paysage de paix en Italie

    100 ans de notre Histoire

     

              3.  paysage de paix en France

    100 ans de notre Histoire

     

     

     


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