Nous avons fait plusieurs balades pédestres dans cette région que nous découvrions, mais nous n'étions pas venus pour faire des randonnées "comme chez nous", à la journée et réellement en montagne (par exemple, nous ne nous sommes pas atta-qués au Pic du Canigou, 2 784 m, situé à plus de 70 km par la route).

Sur 2 topo guides locaux achetés à l'Office de Tourisme, nous avons choisi quelques parcours, dont celui qui mène à la tour Madeloc, une ancienne tour de guet située à 658 mètres d'altitude dans la chaîne des Albères (secteur qui termine le massif des Pyrénées à l'est avant la côte).

Cette tour faisait partie d'un réseau édifié au 13^ème siècle sous Jacques II, roi de Majorque et du Roussillon, qui souhaitait se protéger du roi de France (au nord) et de son propre frère Pierre III d'Aragon (au sud).

Elle est construite en schiste, et sert désormais de support à un relais de télévision.

Sur un guide touristique vert bien connu, acheté pour nous aider dans nos choix de visites, nous avons vu que cette balade se faisait en 45 mn aller et retour ; petite balade, donc.

Au départ, au bord de la route où quelques véhicules peuvent stationner, une pancarte annonce 45 mn, mais pour un trajet, pas les 2 : il y a en fait un autre accès, plus loin sur la route, et le guide n'indique pas où est le départ pour 45 mn au total...

Mais ce qui nous interpelle le plus, comme le seront certainement tous ceux qui pratiquent la randonnée, c'est de lire (voir la photo N°1) que l'on peut faire 2,5 km avec 658 - 140 = 518 m de dénivelé en 45 minutes de marche, avec une partie très accidentée...
Sont forts, les Catalans  

J'écris ceci pour souligner que nous avons mis un peu plus d'1h30 pour arriver à cette tour Madeloc, juste 10mn de plus qu'une personne qui décrit sa balade sur un blog. 

Voilà pour nos "misères" de promeneurs...

 

Pour l'essentiel, les paysages que l'on découvre en prenant de l'altitude sont somptueux : Argelès, la plage, Collioure, Port-Vendres, jusqu'à Banyuls que l'on aperçoit, et le vallonnement des vignobles ; de l'autre côté, vers la montagne, on voit la tour de la Massane, qui faisait partie du même réseau de guet. 

 

 

  

 

          1.  une belle signalisation, mais un tantinet trompeuse...

 

          2.  au début de notre grimpette ; notre voiture est garée à 50-60m de la petite maison.
          En arrière-plan de la végétation, Argelès s'étend sur la gauche de la photo, Argelès-Plage et le port plus à droite

 

                                            3.  la première partie présente une pente très marquée, il faut souvent
                                            "mettre les mains" pour progresser sur un sentier pas toujours facile
                                            à repérer. En 45mn...

 

          4.  vue sur Collioure

 

          5.  nous avons pris de l'altitude, dépassé un fortin (la batterie de Taillefer) et avons déjà entamé la grimpée en
          lacets qui amène à la tour. Au pied de l'arrête, en oblique, le sentier qui vient du 2ème parking...
          Au niveau de la mer, Argelès et Collioure.

 

6.  entre vignoble et Méditerranée, Collioure et Port-Vendres    7.  en arrière de la colline, Banyuls-sur-Mer

 

 

          8.  vue vers l'ouest et la tour de la Massane au centre

 

          9.  la tour Madeloc, sur un éperon rocheux

 

          10.  pendant la descente, un dernier coup d'oeil vers Collioure, avec des teintes plus chaudes (il est 18h, heure
          d'été) et un bateau de croisière qui appareille.

 

         à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne sommes allés qu'une seule fois dans le centre-ville d'Argelès, à l'occasion du marché bihebdomadaire ; nos occupa-tions et visites diverses ont fait que nous n'y sommes pas retournés...

Le secteur Argelès-Plage est plutôt vivant, même en arrière saison comme le mois d'octobre ; les commerçants prévoyaient de fermer boutique, pour une bonne partie d'entre eux, après les vacances scolaires de la Toussaint.

 

Au pied de l'immeuble où nous logions, une promenade arborée est aménagée, beaucoup de personnes y passaient chaque jour, à pied pour la plupart, avec ou sans chien, d'autres à vélo ; regarder les allers et venues était une occupation pour notre Minouche, qui passait beaucoup de temps sur le balcon à défaut de pouvoir gambader autour de la maison comme elle le fait d'habitude...

 

La maison de la photo 1, de la toute fin du 19ème, est située juste à côté du Bois des pins, une emprise de 2 hectares où l'État avait fait des essais de plantation de pins à partir de 1861.
Ce bois, qui comprend aujourd'hui environ 2 000 arbres, a par la suite servi de camping municipal ; désormais, il est un simple lieu de passage entre la plage et les quartiers proches du Boulevard du Tech, l'artère principale d'Argelès-Plage.

 

Le port de plaisance s'est développé depuis une cinquantaine d'années, en même temps que le tourisme et que les acquisi-tions foncières en France ; la partie "port de pêche" est vraiment réduite et se limite à quelques bateaux qui sortent matin et soir (le port de pêche le plus important est à Port-Vendres).

Le matin, le public peut acheter du poisson "en direct" à des petits étals installés sur cette partie du port.
Les prix vont de 8€/kg (pour la dorade) à une vingtaine d'euros pour d'autres espèces ; un jour, devant nous, une dame a fait remarquer au pêcheur-vendeur que 8 euros le kilo, c'est cher, et elle est partie après quelques instants...

 

En plus des appartements et d'une résidence de tourisme, une large infrastructure commerciale s'est implantée à côté du port, avec un nombre impressionnant de pizzérias (essentiellement) et autres lieux de restauration ou magasins de souvenirs.
Comme ailleurs, certainement...

 

Sur les photos 1, 2 et 4, le ciel trop clair est dû à un mauvais choix de réglage de l'apn...

 

 

          1.

 

          2.

 

          3.

 

          4.  le Racou, où se termine la plage et où commence la Côte Vermeille, est un lieu classé par le Conservatoire du
          littoral.
          Ces petites maisons, anciennes maison de pêcheurs, sont désormais des lieux de vacances aux ruelles de sable :
          "un monde à part" que vous pouvez découvrir ici grâce à un reportage vidéo de TF1.

 

 

 

Ce sera fait : j'ai regroupé ici quelques levers de soleil (pris en 3 jours), vous pouvez cliquer sur les photos pour "laisser entrer le soleil"  ;-)

Les 2 dernières photos montrent... un photographe, venu plusieurs jours de suite immortaliser (comme nous de notre balcon) le spectacle de cet événement d'une importance capitale pour nous, humains : voir le soleil réapparaître après une nuit totale d'éclipse.
Pourvu que ça dure... 

 

 5.                                                                                      6. 

 

 

 7.                                                                                      8.

 9.                                                                                     10.

 

 

 11.                                                                                    12.

 

 à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

Durant notre séjour, nous vivions à Argelès-Plage, la station balnéaire d'Argelès-sur-Mer (la ville est distante de la mer de
2,3 km).

Argelès (pour simplifier), à 22 km au sud-est de Perpignan (Pyrénées-Orientales), est une commune plutôt allongée dans le sens nord-sud, elle est même limitrophe avec Espolla, une commune espagnole de la province de Gérone.

La commune compte 9 900 habitants au recensement de 2012, près de 62% de ses logements sont des résidences secon-daires : c'est dire si le tourisme à une part importante dans l'économie locale.

 

La Côte Vermeille est constituée de criques rocheuses et comprend les communes d'Argelès (sud, plage du Racou), Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer et Cerbère.

 

En 1939, les autorités françaises ont créé un camp pour enfermer des dizaines de républicains espagnols qui fuyaient le régime franquiste.

 

Plusieurs personnalités du rugby français, dont 3 des frères Lièvremont et Nicolas Mas, ont un lien avec Argelès ou y sont nées.

 

 

 

 

          1. photographiée pendant une randonnée dans les collines, Argelès-Plage avec son port au premier plan.
          Au centre de la photo, on devine l'étang de Canet et de Saint-Nazaire ; Port-Barcarès est au loin, noyé dans
          la brume.  

 

          2.  est-il besoin d'écrire que c'est la plage ? 7 km de sable fin ! 3 allers et retours, ça fait un marathon du sable...

 

          3.

 

          4.  l'immeuble où se situe l'appartement que nous avons loué, au 3ème étage ; notre minette nous suivait des yeux

 

          5.  2 photos prises du balcon, à des heures et éclairements différents

 

          6.

 

         à suivre...