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    Dès que j'ai su que Martine et moi allions en Crète, je me suis dit "Nous irons randonner dans les gorges de Samaria".

    Entendons-là descendre la totalité du parcours compris entre Xyloskao, sur le plateau d'Omalos, 10 km au sud de ce village, et Agía Rouméli, terminus des gorges : un parcours de 16 km et 1 250 m de dénivelé, dont l'essentiel à avaler au départ.

    Donc, "pas une balade de Mickey", que certains de mes anciens collègues de travail avait faite (et vantée) lors d'un voyage organisé part notre CE.

     

    Malheureusement, l'organisation de cette randonnée n'est pas aussi simple qu'on peut le penser, assis sur sa chaise à la maison : si le départ ne pose pas trop de problème, c'est à l'arrivée que ça se complique...
    En effet, Agía Rouméli n'est desservi par aucune route, les seuls moyens d'y accéder sont la descente des gorges à pied et le passage du bateau, venant soit de Paleochora soit d'Hora Sfakion, celui que nous emprunterons.

    De plus, elle n'était organisée (avec transport) que le lundi, qui était notre jour d'arrivée et aussi de départ...

     

    Je me suis donc contenté de "la petite voie" ou "voie des paresseux", c'est à dire une découverte en aller et retour du bas des gorges (le plus facile) à partir d'Agía Rouméli.

    Pour cela, nous avons pris un autocar près de notre hôtel de Panormos (les 2 seuls "clients" !), avant d'être rejoints par un groupe d'une trentaine de personnes d'un autre hôtel du group Fram (comme lors de notre excursion à Anogia et Axos).

     

    Nous avons atteint le petit village d'Hora Sfakion, sur la côte sud, après avoir traversé toute la largeur de l'île et admiré des paysages magnifiques, passant à côté des gorges d'Imbros, moins longues et moins fréquentées que celles de Samaria.

    Hora Sfakion voit défiler chaque été (plutôt entre avril et octobre) des centaines et des centaines de visiteurs, la majorité pour un simple passage entre le débarcadère et le parking, après avoir marché dans les gorges.

    J'écris "plusieurs centaines", mais en réalité c'est près de 400 000 marcheurs qui parcourent les gorges chaque année, sans compter celles et ceux qui - comme nous - font l'aller et le retour par le bateau entre Hora Sfakion et Agía Rouméli.
    Donc, un petit village envahi par les touristes, qui constituent l'essentiel de son activité économique.

     

    C'est par ce petit port que la plupart des troupes alliées ont pu s'échapper après la bataille de Crète perdue fin mai 1941.

     

    Nous avons donc pris le bateau, petit ferry pouvant transporter quelques camions et voitures et près de 800 passagers, qui rejoint Agía Rouméli en 1h15mn.

    Il fait une escale à Loutro, un charmant village isolé, sans route, blotti au creux d'une petite baie aux eaux d'une transpa-rence... "je ne vous dis que ça"  ;-)
    Il n'y a rien à faire à Loutro (pour les touristes) que se laisser vivre, quand celles et ceux qui travaillent dans les bars, les restaurants et les hôtels s'occupent d'eux...

     

     

     

     

              1.  le petit port d'Hora Sfakion

    Hora Sfakion

     

              2.  Loutro et sa quarantaine de maisons, hôtels, pensions, au pied de la montagne quelque peu aride

    Loutro

     

              3. 

    Loutro

     

              4.  à peine débarquées du bateau-navette, les marchandises sont acheminées vers les hôtels et les restaurants

    Loutro

     

              5.  bye-bye...

    Loutro

     

                                                 6.  petite chapelle et immense paysage

    vers les gorges de Samaria

     

              7.  arrivée en vue d'Agia Roumeli, terminus des gorges de Samaria

    Agia Roumeli

     

              8.  le débouché des gorges

    Agia Roumeli

     

              à suivre...

     

     

     


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    Je termine la présentation de notre visite d'Hania avec ces quelques photos variées, où, toujours, la couleur emplit les yeux.

     

     

    L'idée d'aménager des "salles de restaurant en plein air" dans des endroits que l'on pourrait voir comme des ruines est
    sympa :  je trouve que, dans une région où il fait souvent très beau, c'est un choix intéressant.

     

    Elli, l'hôtesse Fram attachée à notre hôtel, nous avait donné quelques indications pour cette journée de découverte, entre autre que rue Skidlof, située entre le marché couvert et la cathédrale, se trouvaient de nombreux magasins où l'on vend des articles en cuir.
    Sans souhaiter en acheter, nous y avons déambulé et effectivement, il y a vraiment un "cuir center" à Hania !

     

    Ceci nous a tout doucement conduits à la gare routière où se trouvait le car qui nous a ramenés à Panormos.

     

    Cette visite de Hania nous a plu, même si, évidemment, elle était bien trop courte pour profiter pleinement de tous les attraits de cette belle ville. Y reviendrons-nous ? À suivre... sarcastic

     

     

     

              1.  notre restaurant pour déjeuner, rue Agion Deka : sobre, la déco, mais dans l'assiette, c'était sympa !

    Hania, restaurant rue Agion Deka

     

     2.  le même endroit                                                                3.  un autre établissement en "terrasse couverte"

    Hania, restaurant rue Agion Deka  Hania

     

              4.  rue Skridlof, il y a du cuir, encore du cuir, c'est la quinzaine du sac et des divers articles au bel aspect

    Hania, rue Skridlof

     

     5.  même rue, on ne jette pas l'éponge, on la vend !                6.  scène de rue : la jeune femme ressemble à 100% à une
                                                                                                     de nos connaissances

    Hania, rue Skridlof  Hania, scènede rue

     

              7.  jolie terrasse colorée (superbe photo recadrée de Martine)

    Hania

     

                                             8.  bâtons de berger (photo de Martine)

    Hania

     

              à suivre...

     

     

     


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    Au centre du quartier Hevraïki, la cathédrale orthodoxe se dresse à une extrémité de la place Patriarchou Athinagora
    (Athénagoras Ier de Constantinople, 1886-1972), et fait face à l'église catholique qui est elle au bord de la rue Halidon qui va vers le port.

    La cathédrale est récente, construite en 1864 (ou 1857, selon les sources). L'intérieur est superbe, comme dans toutes les églises.
    L'iconostase est richement décorée et les peintures murales très bien réalisées (photos 2 et 4).

    Sur le devant de l'édifice, photo 1, vous pouvez remarquer le drapeau grec : l'orthodoxie est religion d'État, et elle est indiscociable de l'identité nationale grecque.
    Selon une étude, près de 98% de la population greque est orthodoxe et les grecs se rendent à l'église au moins une fois par mois.
    La fête de pâques revêt une importance particulière dans toutes les villes et tous les foyers.

     

     

     

              1.  la ctahédrale orthodoxe

    Hania, cathédrale orthodoxe

     

    2.                                                                                           3. 

    Hania, cathédrale orthodoxe  Hania, cathédrale orthodoxe

     

              4. 

    Hania, cathédrale orthodoxe

     

    5.  statue sur la place de la cathédrale                                      6.  le patriarche Athénagoras

    Hania, square Athinagora  Hania, square Athinagora

     

    7.  l'église catholique en face de la cathédrale orthodoxe           8. 

    Hania, l'église catholique  Hania, l'église catholique

     

    à suivre...

     

     

     


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