Nous sommes allés dimanche 25 voire l'évolution du chantier du futur Club Méditerranée de Samoëns, au plateau des Saix (Samoëns 1 600 m).

Certes, comme tout chantier, il est interdit au public, mais... le dimanche, personne ne travaille, et il est possible de circuler sur l'allée principale, en sécurité, et sans se faire attraper...
 

Les 3 premières photos datent du 7 août ; le chantier a commencé fin avril avec le terrassement (gigantesque), l'élévation des bâtiment a commencé mi mai je crois.

Le chantier "avance" rapidement, il faut dire qu'il y a là de gros moyens : pas moins de 8 grues, une centrale à béton qui fournit 450 m³ par jour, et beaucoup de main d'oeuvre venue de la proche région et des départements voisins.

Ils ne passent pas devant chez nous, sauf quelques réfractaires (route limitée à 3,5 tonnes) mais pas loin : il y a vraiment beaucoup de poids lourds qui montent vers ce chantier, chargés de matériaux et parfois de longues poutres de béton précontraint.

Il est prévu que cet établissement "haut de gamme" ouvre ses portes aux premiers clients pour Noël 2017.

Vous en saurez plus en accédant à ce lien.

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          25 septembre 

          4.  début de la construction des logements pour le personnel, à la place du parking des Damoiseaux (on aperçoit
          la sortie du tunnel... en suivant la route qui descend

          5.  ce toit arrondi devrait être végétalisé

          6.  en contrebas (prolongement) de ce que l'on voit sur la photo 5

          7.  un autre bâtiment ; au premier plan, remarquez les poutrelles et les escaliers déjà moulés

L'eau qui s'écoule au fond de ces gorges n'est, en fait, qu'une partie de la Dranse de Morzine : l'essentiel est utilisé par EDF pour ses installations de production (centrale de Bioge, alimentée par le barrage du Jotty mis en eau en 1950), et la société en concède une partie pour "agrémenter" le site naturel (c'est l'objet d'un contrat).

Sur la photo n°2, on peut voir le Pont du Diable ; notre guide nous en a conté la légende suivante : il y a longtemps, les habitants de cet endroit devaient descendre au fond des gorges, traverser le lit de la dranse puis remonter, pour aller aux champs ou pour tout autre travail, c'était long, pénible et surtout dangereux.

Un jour, un berger (ou un architecte ?) leur a proposé de construire un pont, ce qu'ils ont accepté.
Mais à la fin des travaux, un diable a démoli le pont, et recommencé chaque fois que le pont était reconstruit, dans un but : proposer un marché.

Ce marché était que le diable construise lui-même un pont, solide, indestructible, en échange de l'âme du premier être vivant qui le traverserait.
Le berger a réfléchi et accepté, le pont a été construit lorsque le diable a déposé un gros rocher, puis le diable a réclamé son dû ; le berger a alors fait traverser un de ses moutons : le marché était respecté...
Le diable s'est alors enfuit, furieux de s'être laissé duper !

 1.  descente "aux enfers" !                                                    2.  le fameux Pont du Diable

                                 3.  l'eau a sculpté la roche au fil des siècles - photo de Martine

          4.  la paroi est polie, toute lisse et brillante, les couleurs magnifiques - photo de Martine

          5.  l'heure de la sortie, avec les dernières explications par notre guide, très sympa

                                  6.  presque une photo de la Corse, par Martine

         Pour connaître les horaires de visite, les tarifs, ..., cliquez sur le site du site !

Entre Thonon-les-Bains et Morzine (le Jotty, 74200 La Vernaz), dans le touristique département de la Haute-Savoie, il existe une sorte de brèche dans le temps : celui qu'il a fallu pour que la Nature, il y a "quelques années", façonne cette épaisseur de calcaire que le visiteur découvre en pénétrant dans les Gorges du Pont du Diable.

Après une approche en descente par un sentier bien aménagé, un guide (jeune, dynamique et plein d'humour) dévérouille la porte d'accès : le site est interdit à la circulation individuelle pour des raisons de sécurité et de préservation.

Il faut continuer de descendre (dame ! des gorges, c'est toujours en bas...) par des escaliers bien sécurisés, pour enfin découvrir la roche entaillée et parfois polie par l'érosion, pendant des siècles et des siècles...

Cheminements de circulation et escaliers sont bien faits, après la crue de 1968 qui a emporté une partie des installations.

Je vous laisse regarder et, peut-être, revoir ce que vous avez déjà visité  ;-)

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          4.  ce n'est pas le Gouffre de Padirac, mais quand même un bon trou !

                                        5.  le Pont du Diable

     à suivre...